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1.102 candidats en lice pour 541 sièges à l'Assemblée

Quelque 40 millions d'électeurs français sont appelés aux urnes ce dimanche pour le second tour des législatives afin d'élire 541 députés parmi plus d'un millier de candidats. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau

Quelque 40 millions d'électeurs français sont appelés aux urnes ce dimanche pour le second tour des législatives afin d'élire 541 députés parmi plus d'un millier de candidats. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau - -

PARIS (Reuters) - Quelque 40 millions d'électeurs français sont appelés aux urnes ce dimanche pour le second tour des législatives afin d'élire 541...

PARIS (Reuters) - Quelque 40 millions d'électeurs français sont appelés aux urnes ce dimanche pour le second tour des législatives afin d'élire 541 députés parmi plus d'un millier de candidats.

Trente-six candidats ont été élus ou réélus dimanche dernier lors du premier tour : 22 PS, 9 UMP, un divers droite, un divers gauche, un radical de gauche, un élu du Nouveau centre (NC) et un Europe Ecologie-Les Verts, Noël Mamère.

Parmi les 22 élus et réélus socialistes figurent le chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault, et cinq de ses ministres : Laurent Fabius (Affaires étrangères), Victorin Lurel (Outre-mer), Delphine Batho (déléguée à la Justice), Bernard Cazeneuve (Affaires européennes) et Philippe Cuvillier (Transports).

Vingt ministres sont encore en lice dimanche pour un second tour où 1.102 candidats sont présents pour les 541 sièges restant à pourvoir, dont 11 représentant les Français établis à l'étranger, selon le ministère de l'Intérieur.

La majorité relative suffit pour être élu au second tour. En cas d'égalité des suffrages, le plus âgé des candidats est élu.

Une dizaine de candidats sont assurés de leur élection ou réélection dimanche : ils sont seuls en lice, le candidat arrivé en seconde position s'étant désisté en sa faveur.

L'UMP Bernard Debré est ainsi sans concurrent dans la 4e circonscription de Paris, tout comme le communiste Nicolas Sansu dans la 2e du Cher. En Seine-Saint-Denis, cinq candidats sont seuls : trois PS, dont Bruno Le Roux, qui vise la présidence du groupe PS de l'Assemblée, et deux PC, dont Marie-George Buffet.

Le nombre de triangulaires est moins élevé que prévu : il y en a 34, dont 28 avec le Front national.

Parmi les cinq triangulaires sans FN on trouve notamment la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, où le président du MoDem, François Bayrou, joue une partie difficile face à Nathalie Chabanne (PS) et Eric Saubatte (UMP).

Dans la 9e des Hauts-de-Seine, l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant (UMP) affronte le dissident UMP Thierry Solère et la PS Martine Even.

Parmi les triangulaires où est présent le FN, on trouve la 2e circonscription du Gard où l'avocat Gilbert Collard est concurrencé par l'UMP Etienne Mourrut et la PS Katy Guyot.

Dans la 3e du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen (FN) affronte le député UMP sortant et la candidate socialiste qui a refusé de se retirer comme le lui demandait la direction nationale du PS.

Dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône, l'UMP Roland Chassain a rejeté la consigne de la direction nationale de l'UMP et a décidé de se retirer en faveur du candidat frontiste. Le bureau politique de l'UMP doit se prononcer la semaine prochaine sur son exclusion.

Dans les 29 duels impliquant le FN, la droite parlementaire a été éliminée dans 20 circonscriptions, laissant face-à-face un candidat de gauche et un candidat lepéniste. Les neuf autres duels opposent des candidats frontistes à des candidats UMP.

Emile Picy, édité par Yves Clarisse