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Police-Justice

Woerth a nié toute infraction devant la police, selon son avocat

Lors de son audition par la police, le ministre du Travail Eric Woerth a nié toutes les infractions dans l'enquête sur la fortune de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, a annoncé son avocat Me Leborgne. /Photo prise le 29 juillet 2010/REUTERS/Beno

Lors de son audition par la police, le ministre du Travail Eric Woerth a nié toutes les infractions dans l'enquête sur la fortune de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, a annoncé son avocat Me Leborgne. /Photo prise le 29 juillet 2010/REUTERS/Beno - -

PARIS (Reuters) - Le ministre du Travail Eric Woerth a nié toutes les infractions qui pourraient lui être éventuellement reprochées dans l'enquête...

PARIS (Reuters) - Le ministre du Travail Eric Woerth a nié toutes les infractions qui pourraient lui être éventuellement reprochées dans l'enquête sur la fortune de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, lors de son audition par la police, a dit son avocat.

Lors d'une brève déclaration au ministère du Travail, où s'est déroulé l'interrogatoire, Me Jean-Yves Leborgne a dit souhaiter que le parquet de Nanterre tire rapidement des conclusions procédurales favorables pour son client.

"(Eric Woerth) a expliqué qu'à aucun moment il n'était intervenu pour que son épouse soit embauchée par M. de Maistre (gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt - NDLR)", a dit Me Leborgne.

Il y a bien eu une conversation entre Eric Woerth et Patrice de Maistre avant l'embauche en question, mais elle était sans importance, a-t-il rapporté.

"Dans une conversation banale, il avait pu évoquer la profession de son épouse compte tenu de la formation à peu près semblable des deux", a-t-il expliqué.

Eric Woerth a par ailleurs, selon son conseil, nié l'existence d'un versement en espèces de 150.000 euros pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

"Avec une vigueur et une énergie particulières, il a nié avoir reçu un quelconque financement politique qui eût été contraire à la loi", a dit Me Leborgne en dénonçant des "fantasmes".

"Je pense que la justice (...) dira que les explications d'Eric Woerth le mettent complètement en dehors de la polémique que nous connaissons", a conclu l'avocat.

Thierry Lévêque, édité par Sophie Louet