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Police-Justice

Viol dans un train de banlieue: la jeune femme avait menti

Un train de banlieue du réseau Transilien Paris Saint-Lazare.

Un train de banlieue du réseau Transilien Paris Saint-Lazare. - Illustration - JH Mora - Wikimedia - CC

La jeune femme qui avait porté plainte dimanche à Versailles, affirmant avoir été violée au petit matin dans un train de banlieue, a menti et devra s'expliquer devant la justice pour "dénonciation d'un crime imaginaire", a-t-on appris jeudi de sources concordantes. L'enquête, confiée à la brigade des réseaux ferrés (BRF) de la préfecture de police de Paris, a permis d'établir que la plaignante de 19 ans n'avait pas dit la vérité.

"Ressenti d'abandon de la part de sa mère"

Elle est donc "revenue sur ses déclarations", a confirmé le parquet de Versailles (Yvelines). "Au bout la quatrième audition, elle a avoué avoir menti, expliquant avoir agi par ressenti d'abandon de la part de sa mère", selon une source proche de l'enquête. Dans un premier temps, la jeune femme avait raconté aux policiers être montée avec une amie dans le Transilien reliant La Défense à Versailles, en banlieue parisienne, au retour d'une soirée en boîte de nuit, et s'être assoupie. Selon ses premières déclarations à la police, à son réveil, son amie avait disparu, mais trois inconnus se trouvaient à côté d'elle et l'avaient frappée.

La jeune femme avait affirmé avoir été violée par au moins l'un d'entre eux, rapportait lundi une source policière. A l'issue de sa garde à vue mardi pour "dénonciation d'un crime imaginaire", le parquet de Versailles l'a convoquée le 2 février dans le cadre d'une comparution de reconnaissance préalable de culpabilité, le "plaider-coupable à la française".

la rédaction avec AFP