VIDEO - A bord d'un véhicule équipé d'un radar embarqué

Les radars embarqués de nouvelle génération arrivent en France à partir du 15 mars et dans une vingtaine de départements. BFMTV est monté à bord d'une de ces voitures banalisées qui embarquent ces radars.

C'est une voiture comme une autre, banalisée, qui se fond dans la masse des automobiles. Pourtant ce véhicule cache la nouvelle arme anti-chauffard, un radar embarqué quasiment indétectable. BFMTV est monté à bord d'un de ces véhicules, qui seront mis en service le 15 mars, dans une quinzaine de départements.

Ce radar mobile de nouvelle génération se compose d'un flash infrarouge et est dissimulé derrière la plaque d'immatriculation. L'unité centrale calculant la vitesse est placée dans le coffre et la caméra se trouvera sur le tableau de bord, tout prêt d'un écran tactile.

300 véhicules sur trois ans

D’ici à deux semaines, les automobilistes pourront croiser l’une de ces voitures avec à son bord deux policiers ou deux gendarmes en uniforme. Ils se mêleront à la circulation pour flasher les excès de vitesse, responsables de mille décès par an.

"Pour l'instant, le programme est de 300 véhicules sur trois ans, ce qui fait qu'à la fin de l'année, tous les départements devraient être équipés d'au moins un véhicule", souligne Frédéric Péchenard, délégué interministériel à la sécurité routière.

"Contre-productif en terme de sécurité routière"

Mais pour certaines associations d'automobilistes, ces nouveaux radars pourraient être difficile à accepter par les usagers de la route. Ainsi, Pierre Chasseray, de l'association 40 millions d'automobilistes, estime que c'est une "bonne chose" de "piéger les chauffards de la route", mais craint qu'ils soient "positionnés dans des zones plus piégeuses, et dans ce cas là ce sera contre-productif en terme de sécurité routière".

Un radar embarqué coûte 70.000 euros, véhicule compris. En près de dix ans et depuis la mise en place des premiers radars automatiques, le nombre de tués sur les routes a été diminué de moitié.

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Mélanie Bertrand et Timothée Leblanc et Charles-Henri Dupoizat