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Police-Justice

Un tir de flashball serait lié au décès d'un homme à Marseille

Les conclusions partielles de l'autopsie pratiquée sur un homme décédé après avoir reçu un tir de flashball tendent à y lier le décès de la victime, selon une source judiciaire qui précise qu'il s'agit de "conclusions provisoires" devant encore faire l'ob

Les conclusions partielles de l'autopsie pratiquée sur un homme décédé après avoir reçu un tir de flashball tendent à y lier le décès de la victime, selon une source judiciaire qui précise qu'il s'agit de "conclusions provisoires" devant encore faire l'ob - -

MARSEILLE (Reuters) - Les conclusions partielles de l'autopsie pratiquée sur un homme décédé après avoir reçu un tir de flashball tendent à y lier...

MARSEILLE (Reuters) - Les conclusions partielles de l'autopsie pratiquée sur un homme décédé après avoir reçu un tir de flashball tendent à y lier le décès de la victime, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

De même source, on précise qu'il s'agit de "conclusions provisoires" qui doivent encore faire l'objet de vérifications, notamment par des analyses et des prélèvement viscéraux, une étude toxicologique et l'examen du dossier médical antérieur.

"Les conclusions partielles tendent à lier le décès au tir de flashball, mais pas de manière définitive", a-t-on ajouté.

L'autopsie pratiquée sur le corps de la victime a toutefois permis de définir que la cause de la mort était un oedème pulmonaire lié à un arrêt cardiaque.

Agé de 43 ans, l'homme est mort lundi matin à l'hôpital militaire de Lavéran (Bouches-du-Rhône) où il avait été admis la veille dans un état critique.

Il a été touché par un tir de flashball lors d'une intervention policière dimanche à Marseille.

Selon les premiers éléments de l'enquête, une patrouille de police a été appelée pour intervenir sur un litige entre locataires d'un foyer, dans le XVe arrondissement de Marseille.

A leur arrivée, les fonctionnaires de police disent avoir été pris à partie par un homme refusant de se séparer d'un couteau avec lequel il venait de blesser légèrement son voisin.

L'un des policiers a, selon leur version, répliqué en faisant usage de son flashball après avoir été atteint à la tête par une tasse de verre. Il a notamment touché l'agresseur au thorax.

La victime a alors fait un arrêt cardiaque au moment où elle était maîtrisée au sol par un second policier.

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie pour déterminer si le flashball, qui tire des balles en caoutchouc, a été utilisé dans les "conditions réglementaires".

Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse