BFMTV
Police-Justice

Un suspect de l'attentat de Marrakech aurait été arrêté

Le café Argana, sur la place Djemaa el Fna, au lendemain de l'attentat qui a fait 16 morts dont huit Français. Un des deux suspects recherchés après cette attaque aurait été arrêté, a-t-on dit mercredi de sources policières. /Photo prise le 29 avril 2011/

Le café Argana, sur la place Djemaa el Fna, au lendemain de l'attentat qui a fait 16 morts dont huit Français. Un des deux suspects recherchés après cette attaque aurait été arrêté, a-t-on dit mercredi de sources policières. /Photo prise le 29 avril 2011/ - -

PARIS (Reuters) - Un des suspects recherchés pour l'attentat dans un restaurant à Marrakech qui a fait 16 morts, dont huit Français le 28 avril,...

PARIS (Reuters) - Un des suspects recherchés pour l'attentat dans un restaurant à Marrakech qui a fait 16 morts, dont huit Français le 28 avril, aurait été interpellé au Maroc, a-t-on dit mercredi de sources policières, confirmant une information de la radio Europe 1.

Cet homme, dont le signalement correspond à l'un des deux portraits-robots établis par les autorités marocaines, serait interrogé très discrètement par les services de renseignement marocains, précise mercredi la radio.

Le suspect en garde à vue aurait déjà mené une attaque il y a trois semaines dans un café particulièrement réputé à Tanger. Un Marocain avait été tué et un touriste français blessé.

Mercredi en début de journée, les autorités marocaines avaient annoncé avoir identifié les deux suspects. Des portraits robots ont été établis grâce à des témoignages de touristes, mais ils n'ont pas encore été publics, rapporte encore Europe 1.

Le premier correspond à un homme jeune, cheveux courts et bien rasé, qui se trouvait sur la terrasse de l'étage du café Argana juste avant l'attentat, muni de deux gros sacs qui auraient pu contenir les explosifs.

Le second est celui d'un autre homme qui était à l'extérieur du café et paraissait agité.

Le fait que l'attentat n'ait toujours pas été revendiqué oriente les enquêteurs vers des groupes locaux moins structurés qu'Al Qaïda, selon des sources policières.

Mardi, Nicolas Sarkozy avait déclaré que les auteurs de l'attentat de Marrakech seraient traqués "sans répit" pour répondre de leur crime. Des policiers français sont associés à l'enquête.

Nicolas Bertin, édité par Gérard Bon