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Police-Justice

Une rave party réunit plus de 1500 personnes en Dordogne

(photo d'illustration)

(photo d'illustration) - Pierre Oscar Brunet - BFMTV

Une dispersion des participants, entamée dimanche, doit durer jusqu'à lundi et sous supervision des gendarmes.

Un rassemblement festif type rave party a rassemblé dans la nuit de samedi à dimanche plus de 1.500 participants sur un terrain isolé dans le nord de la Dordogne, et une dispersion sous supervision des gendarmes, entamée dimanche, devrait durer jusqu'à lundi, selon une information obtenue auprès des autorités.

Le rassemblement, non autorisé, s'est installé sur une zone boisée et isolée, un terrain agricole loin des habitations, aux confins des départements de la Dordogne et de la Charente, sur la petite commune de La Rochebeaucourt-et-Argentine, a-t-on précisé auprès de la sous-préfecture de la Dordogne et de la gendarmerie.

Le site et les axes routiers sécurisés

Une convergence de plusieurs centaines de véhicules avait été observée par les gendarmes vers 23h samedi, et un important dispositif a alors été mis en place, monté progressivement en puissance jusqu'à une centaine de gendarmes de Dordogne et de Charente, pour sécuriser le site et les axes routiers notamment, avec mise en place d'une déviation.

De premiers fêtards ont commencé à quitter le site dimanche dans la matinée, sous supervision des gendarmes qui procédaient aux axes de sorties à des contrôles d'alcoolémie, de stupéfiants notamment, et relevaient toutes éventuelles infractions, a précisé la préfecture.

Aucun incident à signaler

La Protection civile a également été mobilisée, et a mis sur place des structures d'autotests Covid-19 à la sortie du rassemblement, pour déceler d'éventuels cas positifs, et éviter un effet "cluster".

Environ un millier de participants restaient sur place en milieu d'après-midi dimanche, de nouveau sur fond de musique, et les autorités misaient sur une dispersion progressive s'étirant jusqu'à lundi.

Aucun incident n'a été signalé, les pompiers, également mobilisés sur site, ne devant intervenir que pour une légère blessure à un genou.

H.G. avec AFP