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Police-Justice

Un professeur de collège suspendu pour une relation avec son élève de 14 ans

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Agé de 31 ans, un professeur de mathématiques a entretenu une relation de plusieurs mois avec l'une de ses élèves, âgée de seulement 14 ans. L'enseignant sera jugé fin novembre en correctionnelle.

Une relation entre une collégienne de 14 ans et son professeur de mathématiques rouvre le débat sur l'âge du consentement sexuel. Le tribunal de Fontainebleau doit se prononcer, le 27 novembre prochain, sur la relation existante entre un professeur de mathématiques de 31 ans, et son élève, âgée de 14 ans. Ce dernier enseignant au collège Fernand-Gregh de Champagne-sur-Seine, en Seine-et-Marne, précise Le Parisien.

Leur histoire est révélée au grand jour le 5 novembre. L'enseignant est poursuivi pour corruption de mineur de moins de 15 ans et atteinte sexuelle par personne qui abuse de l'autorité conférée par sa fonction. Il a été suspendu de ses fonctions d'enseignant. 

Il offre des cadeaux, des téléphones portables

A la naissance de cette relation, l'élève et son prof commencent par discuter sur les réseaux sociaux, puis finissent par se retrouver physiquement pour vivre une histoire charnelle. D'après les témoignages de la famille de la jeune fille, recueillis par Le Parisien, le professeur fournissait des téléphones portables à la jeune fille pour lui permettre d'entrer en contact avec lui plus discrètement. Il lui offre alors des cadeaux, et l'attend en bas de chez elle, dans sa voiture. Personne ne sait encore que son nouveau petit ami n'est autre que son professeur de mathématiques.

C'est le beau-père de la jeune fille, alerté par des proches, qui finira par forcer l'enseignant à se rendre au commissariat. Les deux hommes se retrouvent en garde à vue: l'enseignant pour corruption de mineur et le beau-père pour coups et blessures plus séquestration. La mère a décidé de se porter partie civile, évoquant dans les colonnes du Parisien "un prédateur", qui "aurait dû la recadrer quand ils ont échangé des messages", avant d'ajouter que sa fille "est une victime". L'adolescente quant à elle, poursuivra désormais sa scolarité ailleurs.

Une loi sur le consentement sexuel prévue au printemps prochain

Après plusieurs affaires mettant récemment en cause des mineurs, notamment l'acquittement d'un homme de 30 ans après un rapport sexuel avec une petite fille de 11 ans, l'âge du consentement sexuel revient dans le débat. La ministre de la Justice Nicole Belloubet et la secrétaire d'État chargée de l'égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, ont annoncé une loi au printemps prochain.

Nicolas Belloubet a annoncé que le gouvernement envisageait d'instaurer une présomption de non-consentement à un acte sexuel pour les mineurs en deçà d'un âge qui reste à déterminer -13, 14 ou 15 ans-, dans une loi "autour du printemps".

S.Z