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Police-Justice

Un pédophile demande sa castration physique

Jugé depuis hier mercredi à Cararcassonne (Aude), un pédophile de 62 ans demande sa castration physique pour éviter la récidive.

Jugé depuis hier mercredi à Cararcassonne (Aude), un pédophile de 62 ans demande sa castration physique pour éviter la récidive. - -

Jugé pour pédophilie, un homme de 62 ans réclame une méthode radicale pour ne pas récidiver : la castration physique pure et simple. Il est jugé depuis hier mercredi pour viols et agressions sexuelles sur 14 mineurs aux assises de Carcassonne (Aude).

Jugé pour pédophilie, Marc Gallet, 62 ans, veut employer une méthode radicale pour ne pas récidiver : la castration physique pure et simple. Sur RMC, Me Ghislaine Bonarelli explique que d'après son client, c’est la « seule solution pour être déchu de ses pulsions ». Il comparaît depuis hier mercredi et jusqu’à demain devant la Cour d’assises de Carcassonne, dans l'Aude.
Marc Gallet a été mis en examen pour viol sur mineur de 15 ans, corruptions, agressions et atteintes sexuelles. Des faits qui auraient été commis à Cuxac d'Aude entre 1996 et 2007. Déjà condamné à deux ans de prison en 2007 pour des attouchements sur un jeune garçon, il est maintenant détenu depuis trois ans.

Pour Me Ghislaine Borelli, la démarche de son client est mûrement réfléchie : « S’il demande la castration, c’est pour prouver à la société qu’il est prêt à ne jamais récidiver mais surtout à démontrer que c’est le moyen d’éradication le plus fiable possible ». D’après elle, son client a peur d’une rechute, de ces pulsions qui le hantent : « Il m’a dit : "si j’en ai encore, je ne pourrai plus jamais les assumer parce que je n’aurai plus d’organe qui peut permettre de le faire" ».

« Il voulait écrire au président de la République »

D’autres solutions existent pourtant. Mais « il considère que la castration physique n’est pas suffisante. Selon lui, elle peut avoir des déficiences, mêmes comblées par des médicaments ». Et Me Bonarelli de rejetter les accusations qui reprochent au multirécidiviste de formuler cette demande pour sa défense lors du procès : « Ce n’est pas du tout pour les besoins de la cause et du procès actuel. Il a même voulu que je fasse une demande officielle lorsqu’à une époque, les médias avaient fait état du problème. Il voulait être candidat à la castration et écrire au président de la République ».