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Police-Justice

Un organisateur de la manifestation de Barbès convoqué par la justice

Alain Pojolat, du NPA, a été convoqué par la justice pour avoir maintenu une manifestation interdite.

Alain Pojolat, du NPA, a été convoqué par la justice pour avoir maintenu une manifestation interdite. - -

Alain Pojolat, membre du NPA, est convoqué le 22 octobre en grande instance pour avoir appelé à manifester à Barbès, alors que le rassemblement avait été interdit par les autorités, le 19 juillet dernier. De violents heurts avaient éclaté par la suite dans le nord de Paris.

L'un des organisateurs de la manifestation propalestinienne interdite qui avait dégénéré le 19 juillet dans le quartier de Barbès à Paris, Alain Pojolat, membre du NPA, est convoqué le 22 octobre devant le justice.

Il a reçu sa convocation après avoir été entendu mardi matin par la police, a annoncé l'intéressé et une source proche de l'enquête. Il avait appelé, aux côtés d'autres partis et organisations, à manifester le 19 juillet dans le quartier parisien de Barbès pour soutenir les Palestiniens, en dépit de l'interdiction décidée par les autorités.

Des milliers de personnes s'étaient rendues à Barbès et le rassemblement avait dégénéré en affrontements violents avec les forces de l'ordre. Quarante-quatre personnes avaient été interpellées et 17 policiers et gendarmes avaient été blessés.

Une autre manifestation interdite, une semaine plus tard

"Il est reproché à Monsieur Pojolat d'avoir, malgré l'interdiction, continué à appeler à manifester", a précisé la source proche de l'enquête, consultée par l'Agence France-Presse (AFP) assurant qu'il avait reconnu les faits devant les enquêteurs.

"Je suis convoqué devant la 24e chambre du TGI pour avoir organisé une manifestation" en faveur du peuple palestinien alors qu'un "arrêté préfectoral" avait été pris pour l'interdire, a confirmé Alain Pojolat, 66 ans.

Une autre manifestation propalestinienne Place de la République à Paris, là aussi à l'appel du NPA, avait été également interdite par les autorités le 26 juillet. Plusieurs milliers de personnes s'y étaient rendues, occasionnant des heurts limités avec les forces de l'ordre. Une soixantaine de personnes avaient été interpellées.

Jé. M. & S. A. avec AFP