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Police-Justice

Un Marocain bientôt jugé pour avoir forcé le cortège du roi du Maroc en France

L'homme a tenté de s'approcher du roi du Maroc pour lui soumettre un dossier personnel.

L'homme a tenté de s'approcher du roi du Maroc pour lui soumettre un dossier personnel. - FADEL SENNA / AFP

Pour justifier son geste, l’homme explique qu’il souhaitait entrer en contact avec le roi du Maroc "pour présenter un dossier personnel".

Un Marocain de 39 ans sera jugé en décembre pour avoir tenté de s'engouffrer dans le cortège du roi du Maroc, Mohammed VI, qui circulait sur une route de Seine-et-Marne, au nord-est de Paris, a-t-on appris de sources judiciaires.

L'homme comparaîtra le 20 décembre devant le tribunal correctionnel de Meaux pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "violence avec arme", en l'occurrence la voiture avec laquelle il a tenté de s'engouffrer le 24 septembre dans le cortège du monarque sur une route du Mesnil-Amelot, commune de Seine-et-Marne située non loin du château de Betz (Oise), propriété de Mohammed VI.

Il "a motivé son geste par son souhait d'entrer en contact avec le roi pour présenter un dossier personnel", a indiqué la procureur de Meaux, Dominique Laurens, confirmant une information du Parisien.

Il s’était déjà approché du roi

Dans l'attente de son procès, l'homme, qui dispose d'une carte de séjour et réside en Essonne, a été laissé libre sous contrôle judiciaire avec interdiction de s'adresser au monarque, a-t-elle ajouté.

Deux jours plus tôt, il s'était déjà approché du château de Betz, faits pour lesquels il n'est pas poursuivi pour l'heure. "On ne peut pas dire qu'il ait tenté de pénétrer dans la résidence", a précisé une source judiciaire.

"Il a essayé d'attirer l'attention du roi. Il est sorti de sa voiture et a couru jusqu'à la porte. D'aucuns disent qu'il a poussé les gardes des corps, d'autres qu'il est tombé et a entraîné l'un d'eux dans sa chute", a-t-elle détaillé. Un des gardes s'est vu délivrer une interruption totale de travail (ITT) inférieure à huit jours.

"Pour l'instant, on est possiblement sur des violences, à voir si on peut les caractériser de volontaires ou pas". "En l'état, il s'agit d'une contravention qui n'autorise pas un placement en garde à vue", selon la source judiciaire.

Le roi du Maroc avait été hospitalisé en France le 6 septembre pour une opération bénigne de l'oeil.

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H.M. avec AFP