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Police-Justice

Un jeune homme défiguré après avoir voulu s'accrocher à un train en marche

Le RER à la station Auber, à Paris. (photo d'illustration)

Le RER à la station Auber, à Paris. (photo d'illustration) - Martin Bureau - AFP

Un jeune homme de 18 ans en état d'ébriété a fait une grave chute alors qu'il voulait s'accrocher à un train de banlieue en marche dans la gare de Sermaise, dans l'Essonne. Les faits se sont déroulés dans la nuit de mardi à mercredi. Il est aujourd'hui défiguré.

Il est 3h40 à la gare de Sermaise (Essonne) dans la nuit de mardi à mercredi, et trois jeunes terminent cette soirée qu’ils ont passée à s’enivrer sur place. 3h40, c’est aussi l’heure où le premier RER vers Paris arrive à quai et l’un des jeunes, âgé de 18 ans, a la très mauvaise idée de s’amuser à s’accrocher aux poignées extérieures de la rame, raconte Le Parisien. Il fait quelques mètres sur le flanc du train qui roule à un rythme modéré. Il veut alors en descendre mais sa main reste immobilisée dans l’une des poignées. Le train accélère et le jeune homme ne parvient à s’en détacher que pour tomber entre le RER et le quai, face contre terre.

Les conséquences d'une alcoolisation massive

"Il était alcoolisé, une bouteille de rhum a été retrouvée à proximité", a expliqué le maire de la commune, Pascal Javouret. Dépêchés sur place, les pompiers lui apportent les premiers soins et s’occupent des amis de la victime, très choqués. Vers 5h, le blessé est conduit à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, dans le Val-de-Marne. Ses jours ne sont pas en danger mais sa mauvaise initiative le laissera défiguré. La brigade de gendarmerie de Saint-Chéron (Essonne) est chargée de l’enquête.

La direction du réseau Transilien, interrogée par le quotidien d’Île de France, parle d'un mauvais jeu sur fond d'alcool, sans lien avec le phénomène du "train surfing", une pratique qui consiste à se filmer en train de s’accrocher à un train en marche: "Il n'y avait pas de production de vidéo comme c'est souvent le cas, donc il n'y aura pas de poursuite pour mise en danger d'autrui."

Les seules images conservées se trouvent sur les bandes des caméras de surveillance de la gare de Sermaise.

R.V.