BFMTV
Police-Justice

Un faux policier jugé pour avoir tenté de récupérer une vidéo de Nabilla

Un homme qui s'était fait passer pour un policier afin de récupérer une vidéo de Nabilla filmée par les caméras de l'hôtel où la starlette est soupçonnée d'avoir poignardé son petit ami va être jugé ce mardi à Nanterre pour "escroquerie".

Un homme qui s'était fait passer pour un policier afin de récupérer une vidéo de Nabilla filmée par les caméras de l'hôtel où la starlette est soupçonnée d'avoir poignardé son petit ami va être jugé ce mardi à Nanterre pour "escroquerie". - Eric Feferberg - AFP

Alors en plein emballement médiatique autour de l'affaire Nabilla, un homme s'est fait passer pour un policier dans le but de récupérer les images de vidéosurveillance dans l'hôtel où la starlette et son compagnon Thomas Vergara ont eu leur violente dispute. Un document qui aurait pu se revendre à prix d'or. Il sera jugé ce mardi pour "escroquerie".

Il s'était fait passer pour un policier afin de récupérer une vidéo de Nabilla filmée par les caméras de l'hôtel où la starlette est soupçonnée d'avoir poignardé son petit ami. La combine avait échoué et cet homme de 35 ans, dont on avait appris l'arrestation le 25 novembre dernier, doit être jugé ce mardi à Nanterre pour "escroquerie".

La justice reproche à ce père de deux enfants, résidant dans l'Essonne, d'être rentré frauduleusement dans le système de vidéosurveillance d'une résidence hôtelière de Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. Déjà condamné pour "recel de vol", il doit comparaître devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, après un renvoi de son procès le 31 décembre.

"Ce n'est pas un paparazzo, mais il voulait récupérer ces images pour les vendre au magazine people Closer avec qui il était en contact", avait indiqué fin novembre le parquet de Nanterre.

Une séquence qui se serait négociée à prix d'or

En pleine ébullition médiatique autour de l'affaire Nabilla, le trentenaire téléphone à la responsable de l'appart-hôtel en se présentant comme un membre de la police judiciaire des Hauts-de-Seine et en donnant le nom d'une enquêtrice travaillant effectivement sur ce dossier. 

La gérante lui communique alors les codes d'accès aux images de vidéosurveillance qui ont filmé le séjour de Nabilla et son petit ami Thomas Vergara, de leur entrée dans l'établissement jusqu'au moment où les secours emmènent le petit ami blessé après leur dispute. Des images qui se seraient négociées à prix d'or.

Un téléchargement qui a finalement échoué

L'idée ne venait pas de lui, assure toutefois son avocat Me Souleymane Ka, mais d'un mystérieux commanditaire "en contact avec Closer". Un certain "Michel" qui lui aurait proposé 2.000 euros pour jouer les faux policiers. 

"Quand il a entendu 'Nabilla', il s'est pris au jeu, il voulait son quart d'heure de célébrité. Une fois les images sorties, il aurait pu s'en vanter auprès de ses amis", a expliqué Me Ka. 

En vain. Le faux policier avait été finalement démasqué. Selon l'avocat, "Michel" n'aurait pas réussi à télécharger les images et le trentenaire avait alors recontacté la gérante, qui entre-temps avait parlé de lui aux vrais policiers...

Un emballement médiatique 

L'arrestation de la plantureuse brune de 22 ans, mise en examen pour "tentative de meurtre", a déclenché un emballement sur les réseaux sociaux et dans la presse people. Closer a diffusé des photos de son compagnon à l'hôpital. Deux jours plus tard, Voici publiait des clichés de la vedette de téléréalité durant sa garde à vue. Closer renchérissait deux semaines après avec des clichés de la jeune femme en détention.

Nabilla Benattia a été remise en liberté le 18 décembre, après cinq semaines de détention provisoire.

Jé. M. avec AFP