BFMTV
Police-Justice

Un animateur mis en examen pour agressions sexuelles sur neuf fillettes

L'animateur d'une classe verte réunissant des classes parisiennes de CM1-CM2, dans les Côtes-d'Armor, a été mis en examen samedi pour agressions sexuelles sur mineures de 15 ans.

Ce devait être une semaine consacrée à la protection de l’environnement, une classe verte qui a tourné au drame pour des élèves de région parisienne. L'animateur d'une classe verte réunissant des classes parisiennes de CM1-CM2 à Plévenon (Côtes-d'Armor), a été mis en examen samedi pour agressions sexuelles sur mineures de 15 ans par un juge d'instruction de Saint-Malo.

L'homme âgé de 29 ans, un intervenant de la mairie du 17e arrondissement de Paris, a été placé sous contrôle judiciaire et sa mise en examen a été assortie d'une interdiction d'exercer toute activité au contact des enfants, a précisé le procureur de Saint-Malo, Alexandre de Bosschère

Neuf fillettes âgées de 10 et 11 ans, qui ont été entendues par les enquêteurs, accusent l'animateur, qui nie les faits, d'avoir eu "des gestes déplacés sur les cuisses, les fesses ou la poitrine", selon le procureur.

"Il s'agit de gestes effectués de manière furtive, lors de jeux en présence d'autres adultes", et par-dessus les vêtements, a précisé Alexandre de Bosschère.

Le parquet a estimé que la répétition des faits et leur "caractère déplacé" justifiait la qualification d'agressions sexuelles.

L'animateur, pour sa part, les conteste. Le jeune homme, qui travaille depuis plusieurs années comme animateur, ne présente aucun antécédent et ses précédents employeurs indiquent n'(avoir jamais eu connaissance de faits similaires, a encore indiqué le procureur.

Les jeunes élèves en classe verte à Plévenon ont quitté la Bretagne vendredi soir et regagné la capitale où un dispositif d'accompagnement est prévu pour les enfants et leurs familles.

L'animateur avait été, lui, suspendu de ses fonctions dès que les faits avaient été signalés à la gendarmerie par le maire de Plévenon.

C’est la première fois qu’un tel incident survient dans les locaux de la structure d’accueil.

la rédaction avec AFP