Un adolescent de 12 ans soupçonné d'avoir violé d'autres enfants lors d'une colonie de vacances en Corse

Une enquête a été ouverte par le parquet d'Ajaccio pour viol et agressions sexuelles après que plusieurs enfants d'une colonie à Porticcio ont accusé l'un de leur camarade de pénétration digitale. Des faits qui se seraient produits dans le cadre du "jeu de l'olive".

La suite des investigations s'annonce délicate. Une enquête a été ouverte par le parquet d'Ajaccio pour des soupçons de viol et d'agressions sexuelles commis par un enfant de 12 ans sur des camarades d'une colonie de vacances basée à Porticcio, a appris BFMTV.com de source judiciaire confirmant les informations d'Actu 17.

Les premiers faits ont été dénoncés le vendredi 11 août quand un enfant de 12 ans, originaire du Rhône, a été transféré au centre hospitalier d'Ajaccio où il a dénoncé des pénétrations digitales faites par un camarade, à plusieurs reprises. La police a été avertie et le parquet d'Ajaccio a ouvert une enquête.

"Jeu de l'olive"

Les policiers de la direction départementale de la sécurité publique ont procédé, en à peine une semaine, aux premières investigations - les enquêteurs étant contraints par le départ des enfants qui ont regagné leur famille à la fin de la colonie. Ils ont réalisé les auditions des enfants participant à cette colonie de vacances et au jeune adolescent mis en cause.

Au cours de ces auditions, plusieurs autres garçons ont dénoncé les mêmes faits. Selon nos informations, ces faits se seraient produits dans le cadre du "jeu de l'olive", cette pratique qui consiste à mettre un doigt dans les fesses d'un camarade par-dessus ses habits et sans son consentement afin de le prendre par surprise.

"La qualification des faits reste à déterminer, avance prudemment une source proche du dossier. La suite des investigations devra permettre d'établir comment ces enfants ont vécu ces actes."

Le parquet d'Ajaccio s'est dessaisi ce vendredi du dossier au profit du parquet de Villefranche-sur-Saône, dans le Rhône. La procédure pénale prévoit en effet que c'est le domicile du mineur mis en cause qui détermine le parquet compétent.

Justine Chevalier