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Un mort et deux personnes "en urgence absolue" après l'effondrement d'un pont près de Toulouse

Ce lundi 4 mars, le tablier d'un pont de la future troisième ligne de métro toulousaine s'est effondré. Une personne est morte, plusieurs sont blessées, dont deux en urgence absolue.

Le tablier d'un pont de la troisième ligne du métro toulousain s'est effondré ce lundi 4 mars, faisant un mort et plusieurs blessés, selon le parquet de Toulouse qui a ouvert une enquête. L'enquête est confiée à la brigade de recherche de "Villefranche-de-Lauragais" qui est saisie avec l'appui de la section de recherche de Montpellier, a appris BFMTV.

"Une personne est décédée" et "plusieurs personnes ont été prises en charge" par les secours, a déclaré le procureur Samuel Vuelta-Simon.

Les recherches de personnes ont cessé à 19h30, a appris BFMTV auprès du SDIS 31, la phase de secours est terminée ce qui n'exclut toutefois pas une reprise des recherches si le procureur en fait la demande.

Un "accident grave, de par son ampleur"

Il s'agit d'"un accident grave, de par son ampleur", a expliqué une source du SDIS, décrivant une scène "assez impressionnante" où "une vingtaine de mètres de pont s'est effondrée".

L'accident a eu lieu sur le chantier de la ligne C dans une zone fermée au public, a indiqué Tisséo, le réseau des transports en commun de Toulouse. La ligne C du métro de Toulouse, dont les travaux ont été lancés fin décembre 2022, doit être mise en service en 2028.

Une cellule de soutien psychologique a été mise en place, a indiqué Tisséo, qui a par ailleurs adressé de "sincères condoléances à la famille" de la victime.

Laurent Cherubin, le maire de la commune de Labège, explique à BFMTV que les victimes identifiées travaillaient sur le chantier, sans avoir davantage de "détails sur les victimes", dont 2 sont "en urgence absolue".

"L'enquête va s'attacher à essayer de comprendre ce qui a bien pu se passer", explique le procureur de Toulouse Samuel Vuelta-Simon à BFMTV. L'IRCGN (institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, NDLR) se rendra sur place mardi pour faire des constations et comprendre la cause de cet effondrement.

Maxime Brandstaetter et Tom Kerkour avec AFP