Tuerie de Chevaline: où en est l'enquête?
Du nouveau dans l'affaire Chevaline: cette fois, les enquêteurs ont lancé un appel à témoins pour rechercher toute personne ayant aperçu un 4x4 de couleur grise ou noire, aperçu à proximité du lieu du meurtre.
Les gendarmes espèrent ainsi faire progresser l'enquête. Car près de 8 mois après la découverte des meurtres, le mystère reste entier. Aucune explication officielle n'existe au meurtre de cette famille britannique et d'un cycliste français, sur une petite route de campagne.
Une centaine d'enquêteurs travaillent toujours sur cette affaire, au Royaume-Uni et en France. Au total, ils auraient entendu près de 800 personnes.
Les pistes étudiées
L'une des pistes étudiées est celle du différend familial. Le frère de Saad Al-Hili, le père de famille britannique, a été entendu de nouveau fin mars par les enquêteurs. Tous deux étaient en conflit au sujet de l'héritage de leur père.
Autre hypothèse: celle d'un tueur fou. Les recherches sont allées jusqu'en Suisse et en Italie pour retrouver un éventuel déséquilibré en fuite. Des recherches qui n'ont rien donné jusqu'à présent.
La piste irakienne est également étudiée. C'est le pays d'origine des victimes britanniques. Mais la coopération avec l'Irak reste très difficile. Récemment, un déplacement dans ce pays du procureur a été annulée pour des questions de sécurité
La profession "sensible" de Saad Al-Hilli pourrait aussi avoir un lien avec ce meurtre. Il travaillait depuis deux ans dans la conception de satellites en 3D.
Enfin, la cible du tueur pouvait être le cycliste, Sylvain Mollier, et non la famille britannique. Mais pour les enquêteurs, il s'agit de l'hypothèse la moins crédible.
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