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Police-Justice

Trois corps retrouvés après la disparition d'une famille

DES RESTES HUMAINS DÉCOUVERTS À NANTES APRÈS LA DISPARITION D'UNE FAMILLE

DES RESTES HUMAINS DÉCOUVERTS À NANTES APRÈS LA DISPARITION D'UNE FAMILLE - -

Trois corps ont été retrouvés jeudi sous la terrasse de la maison où vivait la famille portée disparue depuis début avril à Nantes, a annoncé le parquet de Nantes.

NANTES, Loire-Atlantique (Reuters) - Trois corps ont été retrouvés jeudi sous la terrasse de la maison où vivait la famille portée disparue depuis début avril à Nantes, a annoncé le parquet de Nantes.

Il s'agit selon les premières constatations "probablement" des corps d'Agnès Dupont de Ligonnes et de deux de ses fils, Arthur et Thomas, précise le procureur de la République de Nantes, Xavier Ronsin, dans un communiqué.

Les corps retrouvés sont entiers et les recherches se poursuivent car "deux autres formes" ont été aperçues dans la même fosse par les enquêteurs.

Les Dupont de Ligonnes avaient quatre enfants, dont une fille.

L'identification des trois corps et la détermination des causes de leur décès, "vraisemblablement par arme à feu", ne pourront être formelles qu'à l'issue des autopsies qui se dérouleront vendredi, déclare Xavier Ronsin.

L'enquête sur la disparition de cette famille nantaise avait été réorientée en "séquestration" et "assassinat" après la découverte jeudi d'une jambe humaine sous la terrasse de leur maison.

En fait, cette jambe n'avait pas été dissociée du reste du corps, précise le procureur.

Xavier Dupont de Ligonnes, un chef d'entreprise de 50 ans, avait expliqué dans une lettre être "un agent secret pour le compte des Etats-Unis" et avoir été contraint d'assister à un "important procès lié à la drogue", selon le magistrat.

Sa femme Agnès, surveillante de 48 ans dans un collège privé, aurait évoqué peu avant la disparition une migration soudaine en Australie, avait précisé dans la matinée Xavier Ronsin, en parlant de "déclarations délirantes".

Selon une source policière, aucune trace de lutte n'a été relevée dans la maison.

"Les armoires étaient vidées de leurs vêtements, il n'y avait pas de détritus", a-t-on ajouté, précisant que les unités centrales des ordinateurs avaient disparu.

Aucun appel téléphonique, ni connexion à internet, n'a été constaté depuis le 3 ou le 4 avril à partir de la ligne de la maison.

Guillaume Frouin, édité par Sophie Louet