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Police-Justice

Trappes: non-lieu dans l'enquête sur la mort de Moussa, tué par balle en 2015

Un rassemblement en hommage à Moussa a réuni plusieurs centaines de personnes dimanche à Trappes.

Un rassemblement en hommage à Moussa a réuni plusieurs centaines de personnes dimanche à Trappes. - Kenzo Tribouillard - AFP

Les enquêteurs n'ont jamais réussi à identifier l'auteur des tirs qui ont coûté la vie à l'adolescent de 14 ans dans le quartier Albert-Camus, malgré six ans d'enquête.

Six ans d'enquête et finalement un non-lieu. Le parquet de Versailles a décidé de clore l'information judiciaire sur la mort de Moussa, un jeune de Trappes, victime d'une fusillade en 2015 dans le quartier Albert-Camus.

"L'information judiciaire n'a pas permis d'identifier l'auteur des faits", ce qui a motivé le non-lieu, a indiqué le parquet de Versailles.

Le 1er mai 2015, Moussa, 14 ans et inconnu de la police, était la cible d'une fusillade à l'arme automatique dans le quartier Albert-Camus à Trappes. Une douzaine de douilles avaient été retrouvées sur les lieux. L'adolescent est décédé d'un tir dans l'abdomen. Un autre, Daouada, âgé de 17 ans, avait été blessé à la jambe.

Peu d'interpellations et un mobile toujours flou

En 2015, le premier ministre de l'époque, Manuel Valls, avait promis que toute la lumière serait faite sur le drame. Mais en six ans d'enquête, aucune interpellation n'a apporté de preuves suffisantes aux policiers pour confondre les suspects.

En novembre 2015, un jeune de 18 ans et son oncle de 30 ans avaient brièvement été arrêtés par les policiers de la brigade criminelle de Versailles et mis en garde à vue avant d'être libérés faute de preuve. L'enquête n'a jamais réussi à déterminer si le jeune homme avait été une victime collatérale de la lutte pour le contrôle du trafic de drogue ou la cible d'un règlement de compte.

À l'époque, le quartier Albert-Camus était en guerre contre celui de Léo-Lagrange, également situé à Trappes. Après ce drame, de nombreuses échauffourées ont eu lieu entre les deux quartiers rivaux.

L.C avec AFP