BFMTV
Police-Justice

"Tout prouve que ce n'est pas lui": la fille de Karine Esquivillon, disparue en Vendée, prend la défense de son père

Selon la jeune femme, qui affirme comprendre les soupçons qui pèsent sur son père, les enquêteurs de la police scientifique ont procédé à des fouilles et des saisies qui le mettent hors de cause.

Une famille qui oscille entre espoir et déni. Depuis le 27 mars dernier, Karine Esquivillon, une mère de famille de cinq enfants âgée de 54 ans, a disparu de la commune de Maché, en Vendée.

C'est son mari, dont elle est séparée mais avec qui elle vivait encore sous le même toit, qui a signalé la disparition aux autorités le 3 avril.

"Je le dis franchement, non"

Auprès de BFMTV, l'une de ses filles, Eva-Louise Pialle, étudiante de 20 ans, a appelé sa mère a "faire un signe" pour qu'elle "libère" sa famille. Au cours de cet entretien, la jeune femme a également tenu à défendre son père, un temps suspecté par les enquêteurs. "Pour répondre à la question si mon père l’a fait ou pas, non. Je le dis franchement, non", assure-t-elle.

"Il n’y a rien qui prouve que c’est mon père, et pour le moment, tout prouve que ce n’est pas lui", ajoute la jeune femme.

Pour Eva-Louise, il est "normal qu'on le suspecte", en particulier "quand on voit les affaires aujourd'hui, le premier suspect, c'est le mari ou l'ex-conjoint." Cependant, elle rappelle qu'au fil de l'enquête, la piste menant à la possible implication de son père s'est peu à peu tarie.

"Il y a eu la police scientifique qui est venue, il y a eu des fouilles, des recherches, tout ce qui est informatique a été pris. Mon père est totalement transparent, il dit comprendre qu’on le soupçonne même si c’est dur. Nous-même en tant qu’enfants, c’est très dur", reprend-elle.

"Une colocation"

La jeune femme a également levé le voile sur la vie au sein du domicile conjugal. Selon elle, ses parents étaient "encore mariés mais n'étaient plus ensemble", une cohabitation particulière, "qui se passait bien."

"Il n’y avait plus de relations intimes. Ils se levaient le matin, ils se faisaient la bise par exemple. On était plus sur une colocation, on peut appeler ça comme ça", détaille-t-elle.

Auprès de BFMTV la semaine passée, Michel Pialle, le mari de Karine, se rappelle que dernièrement, celle-ci était "moins présente, sa tête était ailleurs." "Elle est partie volontairement, c'est certain. Par contre ce qu'il s'est passé après, c'est l'inconnu total", précise-t-il.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV