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"Tout est faux": l'avocate du chef Aurélien Largeau dément tout bizutage dans un palace de Biarritz

Le chef étoilé Aurélien Largeau a été licencié du restaurant de l'Hôtel du Palais de Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques, alors qu'une enquête préliminaire a été ouverte ce jeudi 28 décembre pour agression sexuelle et violences. L'intéressé nie les faits supposés.

"Tout est faux". L'avocate du chef étoilé Aurélien Largeau, Me Alexandra Sabbe-Ferri, dément formellement sur BFMTV ce vendredi 29 décembre le bizutage présumé d'un employé de l'Hôtel du Palais de Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques, le 2 décembre dernier.

"Il ne s'est absolument pas passé tout ce qui s'est dit", assure-t-elle sur notre antenne.

Selon le quotidien régional, un employé du restaurant étoilé a été attaché nu début décembre à une chaise, devant des membres de la brigade, ainsi que le chef étoilé Aurélien Largeau. BFMTV a pu consulter deux photos : on y voit un cuisinier, nu avec le maillot de bain rendu célèbre par l'humoriste Borat, ligoté avec les mains dans le dos, bailloné avec un accessoire sado-masochiste et assis sur un tabouret en plein milieu de la cuisine de l'Hôtel du Palais.

Aucune plainte n'a été déposée, mais une enquête préliminaire a été ouverte pour agression sexuelle et violences, jeudi, a fait savoir le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, à BFMTV.com.

"Une blague potache"

Ce vendredi, l'avocate du chef Aurélien Largeau assure qu'il ne s'agit en réalité que d'une "blague" faite à l'initiative de la victime présumée, qui travaillait comme demi-chef pour le restaurant et organisait le 2 décembre son pot de départ après avoir travaillé deux ans dans le palace.

"C'était au pire potache, contraire aux valeurs de Hyatt (le groupe hôtelier propriétaire du palace NDLR), peut-être", déclare-t-elle sur BFMTV.

"Rien ne lui a été imposé", martèle encore l'avocate, parlant d'un moment "bon enfant". "C'est le demi-chef qui a organisé cette surprise qui n'avait vocation qu'à être drôle et à marquer les esprits au sein de sa brigade", explique-t-elle.

Selon nos informations, certains salariés ont été choqués de cette mise en scène sur leur lieu de travail, même si aujourd'hui le principal concerné dément toute contrainte ou scène de violence.

Pas de plainte envisagée contre le chef

Elle assure cependant que son client est aujourd'hui "très mal". "Il a été victime d'un lynchage médiatique depuis 48 heures", dénonce-t-elle.

Pour l'avocate, il existait des "dissensions en interne entre le chef Largeau et Hyatt depuis le mois de mars 2023". Elle assure que le palace aurait pris cet épisode comme "prétexte" pour licencier le chef étoilé le 21 décembre.

Contacté par BFMTV, celui qui se présente comme la "victime" dément totalement et assure ne pas vouloir porter plainte contre le chef Aurélien Largeau, mais qu'il va en revanche poursuivre en justice le journal Sud-Ouest en diffamation, après avoir sorti cette affaire.

Juliette Desmonceaux