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Police-Justice

Toulouse: elle affirme avoir été frappée après avoir dénoncé une agression sexuelle

Une boîte de nuit. (Photo d'illustration)

Une boîte de nuit. (Photo d'illustration) - CLAUDIO SANTANA / AFP

Mercredi dernier, une femme dit avoir été témoin d'une agression sexuelle dans une boîte de nuit toulousaine puis violentée par la sécurité après avoir dénoncé cet acte. La boîte de nuit dément.

Une jeune femme s'est rendue mercredi dernier dans une boîte de nuit toulousaine, La Voile Blanche, mercredi dernier pour une soirée avec ses amies et en est ressortie avec des blessures au visage, et un jour d'interruption temporaire de travail, signale France 3 Occitanie. Dans cette soirée où se côtoyaient 1.500 personnes environ, elle a assuré avoir été témoin d'une agression sexuelle. Elle a expliqué que la victime était "vraisemblablement mineure, terrorisée par les attouchements que cet individu effectuait en public, sans que personne ne bouge". Voulant s'interposer, elle a été écartée par l'homme.

Le gérant de la boîte de nuit présente une autre version

Elle a déclaré s'être ensuite tournée vers la sécurité mais avoir été chassée de l'établissement avec ses amies. Opposant une résistance à cette expulsion, elle est tombée, a été traînée sur le sol et reçu des coups de pied au visage. Au moment où la police est intervenue, elle a été conduite aux urgences. Son fiancé, qui est venu la retrouver à la sortie de la boîte de nuit, a relaté l'ensemble de la soirée sur Facebook dans une publication largement partagée sur Facebook. "Au lieu de faire leur travail, et de s'assurer qu'aucune infraction n'est commise chez eux, écrit-il notamment, les videurs de La Voile Blanche ont sciemment fermé les yeux sur un viol, et ont préféré étouffer l'affaire en expulsant de manière violente les personnes qui sont venues au secours de cette jeune femme", a-t-il écrit.

Le gérant de la boîte de nuit a fort peu goûté ce récit et a porté plainte pour diffamation. Celui-ci a avancé que la jeune femme plus tard admise aux urgences avait été "très agressive". Selon lui, elle a agressé un agent de sécurité et mordu un employé du parking. L'intéressée a confirmé qu'elle avait mordu un individu durant l'expulsion expliquant qu'il s'agissait pour elle de se défendre. Les policiers, après consultation de la vidéo-surveillance, ont dit ne pas avoir noté de violence particulière à l'égard de la cliente. Cette dernière pense aussi à porter plainte désormais. En revanche, il n'y a pas eu de plainte d'une autre cliente pour agression sexuelle.

Robin Verner