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Police-Justice

Thomas Langmann accusé par son ex-épouse: "ce n’est pas du harcèlement, ce sont des échanges"

Le producteur français est visé par une plainte pour harcèlement moral. Son procès, qui se tenait mardi, a été reporté au 20 février.

Il veut laver son honneur. Thomas Langmann a vivement nié les accusations portées par son épouse, Céline Bosquet. Le producteur de cinéma était jugé mardi par le tribunal correctionnel de Paris pour "harcèlement moral". A la demande des deux parties, l'audience a été renvoyée au 20 février 2019. "Je n’en peux plus de cette médiatisation à outrance, d’amalgames, qui met en avant la vie privée et à charge", a -t-il expliqué ce jeudi sur BFMTV.

Céline Bosquet accuse son époux de l'avoir harcelée par téléphone pendant plusieurs mois avec des appels menaçants. Thomas Langmann, lui, parle de l'histoire de la séparation d'un couple. "Ma femme est partie le 24 juin (2017, NDLR) avec mon fils et enceinte d’à peine trois mois, débute le producteur oscarisé pour The Artist. Juste avant, elle avait fêté mon anniversaire qu’elle avait organisé avec 50 personnes et tout allait bien. Le 28 juillet, j'ai reçu une lettre de divorce." Le 30 mars, Céline Bosquet portait plainte pour "messages téléphoniques malveillants réitérés et menaces".

"J’ai essayé de convaincre ma femme, c’est normal, de rester, confie-t-il alors. Je ne voulais pas divorcer."

"Ce sont des échanges"

Thomas Langmann reconnaît volontiers les messages envoyés à son épouse. "On est à peu près à 1.300 textos, assume-t-il. Ma femme, c'est environ 700 (...). Ce n’est pas du harcèlement, ce sont des échanges. Elle m’écrit, je lui écris." Le producteur français le martèle: dans aucun de ses messages, fournis à la justice et tous lus par les policiers, il n'y a de connotations de violence. "D'elle-même, elle s'est rétractée, elle a déclaré qu'il n'y avait aucune menace", insiste le fils de Claude Berri.

"J'ai l'adresse de ma femme, à aucun moment je ne me suis invité chez ma femme (...), détaille Thomas Langmann. Il n'y a pas d'appels, quelqu'un qui veut harceler, il téléphone, et ce ne sont pas des échanges. (...) Je n'ai absolument pas harcelé ma femme."

Il s'estime victime d'une "campagne de diffamation"

Estimant que Céline Bosquet a déposé plusieurs "plaintes mensongères" (5 ont été déposées et classées sans suite), et rappelant avoir obtenu la garde de son fils "du jeudi au lundi" malgré des accusations d'addiction à la drogue, de relations douteuses, le producteur affirme ne pas être violent et rappelle avoir été condamné "une seule fois", il y a 10 ans. Il dénonce le contrôle judiciaire strict qui lui est imposé et qui l'empêche de voir sa petite fille. Thomas Langmann s'estime victime d'une campagne de diffamation, alors que son nom est associé à des affaires de violences conjugales ou d'agressions sexuelles.

"On m’a quand même comparé, alors que c'est soi-disant une affaire de harcèlement téléphonique, à Bertrand Cantat, à Weinstein, il y a des articles parlant d’agressions sexuelles où on écrit mon nom, je n’ai absolument rien fait de ça (...) Ce n'est absolument pas normal."

J.C.