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Terrorisme

Un homme arrêté samedi à Paris dans l'enquête sur le commando de femmes jihadistes

Une voiture de police (photo d'illustration)

Une voiture de police (photo d'illustration) - AFP

Un mineur âgé de 15 ans, soupçonné de vouloir "passer à l'acte", a été arrêté samedi à Paris. Connu des renseignements, il faisait l'objet d'une assignation à résidence, mais n'aurait pas de lien avec le commando de femme démantelé jeudi.

Un jeune homme de 15 ans et demi, soupçonné d'avoir l'intention de "passer à l'acte" a été arrêté à son domicile samedi à Paris, dans le 12e arrondissement. Il est actuellement entendu en garde à vue par les policiers de la DGSI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). L'adolescent, assigné à résidence depuis avril 2016, était connu des services de renseignement. Il avait également fait l'objet d'une perquisition administrative.

Pas de lien avec le commando de femmes

L'adolescent a été arrêté pour une suspicion de passage à l'acte terroriste imminent, mais selon une source judiciaire, il n'a pas de lien avec le commando de femmes jihadistes, comme il a été indiqué dans un premier temps. 

Ces femmes ont été interpellées jeudi soir dans le cadre de l'enquête sur la voiture remplie de bonbonnes de gaz retrouvée dimanche à Paris. Une première suspecte a été mise en examen et écrouée samedi soir.

En contact avec Rachid Kassim?

La menace terroriste s'est traduite samedi par des messages d'alerte concernant plusieurs sites sensibles à Paris (commissariats et lieux publics), selon autre une source proche de l'enquête. Le mineur est suspecté d'avoir été en contact via Telegram, messagerie internet sécurisée appréciée des jihadistes pour sa confidentialité, avec Rachid Kassim, un Français parti faire le jihad et qui appelle régulièrement, via internet, à frapper la France.

Rachid Kassim, originaire de Roanne, est un propagandiste très actif de Daesh. Il diffuse depuis les zones irako-syriennes des listes de cibles potentielles et de scénarios d'attentats en France. Des liens ont été établis entre Kassim et au moins un des tueurs d'un prêtre à Saint-Etienne-du-Rouvray. Il a par ailleurs félicité l'auteur de l'attentat qui a fait 86 morts le 14 juillet à Nice, dans une vidéo mettant en scène l'exécution de prisonniers syriens.

Selon les enquêteurs, Rachid Kassim a aussi été en contact "via Telegram" avec au moins "l'une des protagonistes" du commando de femmes démantelé jeudi. 

la rédaction avec Alexandra Gonzalez