Tueries : Sarkozy "indigné" par le père de Merah, demande de ne pas diffuser la vidéo

Le président de la République s'est exprimé sur l’affaire Mohamed Merah, après avoir reçu les forces de l'ordre et des magistrats.

Durant son allocution, Nioclas Sarkozy est revenu sur les massacres de ces derniers jours. "La France vient de traverser une épreuve terrible – Un terroriste implacable a semé la mort sur son passage pendant huit jours. Huit jours de trop et surtout sept morts de trop. Des enfants, des soldats, la République voilà ce que ce monstre froid a voulu toucher à bout pourtant."

Il salue la force et le courage des français face à cette terrible épreuve "Pendant ces quelques jours la France a été admirable. Elle aurait pu céder à la panique, à l’amalgame, à la violence. Elle est restée unie et rassemblée. La France a été digne. La France a été forte."

Le président salue également les hommes dont "les français ne connaissent ni le nom ni le visage" mais dont ils ont "une parfaite conscience du rôle".

"Vous avez été collectivement à la hauteur de la confiance de nos compatriotes. La France n’a pas été mise à genoux. Grâce à votre travail elle a tenu tête."

"Je veux féliciter les magistrats qui ont dirigé l’enquête. Je veux féliciter les équipes de police. J’ai apprécié que la Direction de la police nationale, la Direction centrale de la police judiciaire, la Sous-direction de la lutte anti-terroriste, la Direction centrale du renseignement intérieur aient mobilisé toutes leurs forces et travaillé en étroite collaboration. Je veux évidemment remercier les membres du RAID qui ont été d’un courage formidable."

Nicolas Sarkozy en profite également pour fustiger les critiques, les "polémiques honteuses" et "ceux qui ont couru les plateaux" à peine l’affaire terminé pour remette en cause le travail des forces de l’ordre. Il consent que "la critique est insociable pour le bon fonctionnement d’une démocratie" mais il ne laissera pas "porter atteinte à l’honneur de ceux qui ont mis un tueur hors d’état de nuire. Et ne je ne laisserai pas porte atteinte à l’honneur de la France."