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Terrorisme

Tirs sur les Champs-Élysées: "Les gens étaient en pleurs"

Alors que des coups de feu ont été tirés ce jeudi soir sur les Champs-Elysées, des passants témoins de la fusillade racontent à BFMTV ce qu'ils ont vu et entendu.

Des coups de feu ont été tirés ce jeudi soir sur l'avenue des Champs-Elysées à Paris, tuant un policier et en blessant deux autres, dont l'un grièvement. Alors que l'auteur de ces tirs a été abattu par des tirs de riposte, Daesh a revendiqué l'attaque. 

Sur les lieux du drame, de nombreux civils ont été témoins de la scène, et ont raconté à BFMTV ce qu'ils ont vu et entendu. Voici leurs témoignages. 

> "Il a visé la police directement"

"J'ai entendu six coups de feu, je croyais que c'était des pétards", a raconté à BFMTV un homme qui a assisté à la fusillade. "On a tous regardé la route, on a vu personne, il était caché derrière le camion (...) Il aurait pu nous viser nous, sur le trottoir, tuer plus de personnes, mais il a visé la police directement".

> "Les gens étaient en pleurs"

Inès, une commerçante présente sur les lieux, a elle aussi cru à "des pétards", avant de se rendre compte de la panique ambiante. "Les gens étaient en pleurs et tout le monde courait partout. L’avenue a été évacuée en l’espace de même pas cinq minutes", a-t-elle précisé avant d’évoquer un large "périmètre de sécurité". "Tous les piétons qui sont autour sont priés de partir", a-t-elle ajouté. "On va vite fermé boutique et resté à l'intérieur pour être en sécurité". 

> "Les gens pleuraient, ils avaient peur"

Raphaël, un livreur, n'a rien vu, mais a entendu "des rafales et des gens qui couraient". "Une dame qui travaillait chez Sephora disait 'N'allez pas par-là, je les ai vu, il a tué'. Après j'ai juste vu des gens courir, la panique totale. Les gens pleuraient, ils avaient peur, ils disaient de courir", a-t-il raconté à BFMTV.

"C'est allé très vite"

Louise était sur les Champs-Elysées après une soirée entre amis, lorsqu'elle a entendu "comme des pétards". Elle évoque un véritable mouvement de foule causé par la panique.

"Jamais je n'ai cru que c'était une fusillade qui commençait. Après c'est allé très vite, j'ai vu des gens se lever affolés et commencer à courir. J'ai couru aussi et on est rentrés dans le premier magasin qui nous a confiné. Ils ont baissé les rideaux et nous ont dit de monter à l'étage. Les membres des forces de l'ordre sont venus nous interroger sur une voiture qui était en face du magasin", a-t-elle raconté.

N.B.