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Terrorisme

Militaires attaqués: les visiteurs du musée du Louvre confinés dans les souterrains

Des policiers près du musée du Louvre, vendredi 3 février.

Des policiers près du musée du Louvre, vendredi 3 février. - BFMTV

Des mesures de sécurité ont été immédiatement prises au musée du Louvre, ce vendredi matin, après l'agression d'un militaire en faction par un homme armé d'une machette, au Carrousel du Louvre. Des dizaines de visiteurs ont été placés en confinement dans les souterrains du musée.

Un militaire de l'opération Sentinelle a ouvert le feu et grièvement blessé un homme qui tentait de l'agresser au couteau en criant "Allahou Akbar" ce vendredi matin, à 10 heures, au Carrousel du Louvre, à Paris. L'individu est grièvement blessé. Le soldat aurait été atteint au bras.

250 visiteurs confinés au Louvre

Des mesures de sécurité ont été immédiatement prises au musée du Louvre situé à proximité immédiate du lieu de l'agression, comprenant notamment le confinement du public à l'intérieur des locaux. "250 visiteurs ont été confinés dans des parties sécurisées du Louvre. Ils vont être sortis par petits groupes", a fait savoir le préfet de police Michel Cadot lors d'un point presse, peu avant 11 heures.

"Il y a eu une alerte générale via des hauts-parleurs. Nous ne comprenions que le mot 'alerte'. Des guides nous ont ensuite évacués pour nous confiner dans les souterrains", a témoigné auprès de BFMTV.com Charlotte, une visiteuse présente sur place au moment de l'agression. "J'ai suivi l'actualité grâce à mon téléphone, la sécurité n'avait aucune information à nous communiquer", a-t-elle ajouté, précisant que beaucoup d'étrangers ne comprenant pas la situation se trouvaient autour d'elle.

"Panique générale"

La jeune femme décrit une situation de "panique générale" au moment des faits. "Personne ne comprenait ni l'alerte ni ce qu'il se passait. Les gens suivaient sans comprendre mais ne couraient pas dans tous les sens", a-t-elle expliqué.

La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance pour "tentatives d'assassinats aggravés en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle". Les investigations sont confiées à la section antiterroriste de la Brigade criminelle (SAT) et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

A.S. et Jé. M.