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Terrorisme

Marseille: un interne en médecine, suspecté de partir faire le jihad, arrêté en Turquie

L'homme a été placé en garde à vue dans les locaux de la sous-direction de l'antiterrorisme.

L'homme a été placé en garde à vue dans les locaux de la sous-direction de l'antiterrorisme. - AFP

Un interne en chirurgie orthopédique marseillais est actuellement en garde à vue dans les locaux des renseignements français. Sur les radars de la sécurité intérieure, il a été arrêté en Turquie peu avant Noël.

Un interne de l'hôpital de la Timone, à Marseille, a été interpellé peu avant Noël en Turquie, a appris BFMTV confirmant des informations de La Provence. Soupçonné d'apologie du terrorisme et de consulter des sites sur le jihad, il a été remis à la France. Il est actuellement entendu en garde à vue dans les locaux de la sous-direction de l'antiterrorisme, à Levallois-Perret. 

L'homme âgé de 29 ans, est interne en chirurgie orthopédique à l'hôpital marseillais. Il était inconnu des services de police avant cet automne. Il va rapidement apparaître sur les radars des service de renseignement français. Le suspect, sous pseudonyme, tient des propos virulents sur les réseaux sociaux faisant l'apologie du terrorisme. Il consulte également des sites sur le jihad. 

Fiché S

Une enquête est alors ouverte à Marseille, l'homme est fiché S. Au mois de décembre, les policiers français décident de l'interpeller, l'interne a quitté le pays. Il se trouve alors en Turquie, loin de la frontière avec la Syrie. Selon sa famille, interrogée par les services de renseignement, le jeune homme était en contact avec quelqu'un en Syrie. Les autorités turques l'ont remis à Paris le 25 décembre.

Selon le quotidien La Provence, le suspect serait parti en octobre dernier. "Il devait enchaîner sur un nouvel internat, toujours à la Timone, au 1er novembre, mais il ne s'est jamais présenté", détaille un cadre de l'AP-HM, l'Assistance publique - hôpitaux de Marseille. Selon ses collègues, il s'agit de quelqu'un d'"intelligent, plutôt passionné par son boulot, un bon professionnel, qui en plus, lorsqu'on évoquait les attentats dans des discussions, était plutôt dans la condamnation de ces actes".

J.C. avec Sarah-Lou Cohen