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L'hommage national à Samuel Paty se tiendra mercredi à 19h à la Sorbonne

La Sorbonne à Paris.

La Sorbonne à Paris. - Loïc Venance - AFP

L'exécutif a promis des réponses politiques "à court et moyen terme" après l'assassinat du professeur Samuel Paty, auquel plusieurs dizaines de milliers de personnes ont rendu hommage dimanche.

Gérald Darmanin demande la fermeture de la mosquée de Pantin

Le ministre de l'Intérieur a annoncé au 20h de TF1 avoir demandé la fermeture de la mosquée de Pantin après l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty.

La mosquée avait reconnu ce week-end avoir relayé la vidéo du père de famille qui s'était plaint du choix du professeur de montrer des caricatures de Mahomet à ses élèves.

"Le combat contre l'islamisme passe par plusieurs fronts", déclare Bruno Retailleau

Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR, a déclaré sur notre antenne: "Le combat contre l’islamisme passe par plusieurs fronts : le front contre le jihadisme, contre les enclaves territoriales, le front d’une immigration mal maîtrisée, le front d’une justice dont les décisions sont très peu sévères."

Le sénateur a ensuite rappelé la volonté du chef de l'Etat d'expulser les Tchétchènes impliqués dans les troubles de Dijon en juin dernier: "Savez-vous combien de Tchétchènes ont été expulsés ? Je ne le sais pas mais je pense qu’il n’y en a pas beaucoup. Donc j’ai appris avec Emmanuel Macron, Gérald Darmanin à distinguer entre les annonces, la mise en scène et les faits", a-t-il poursuivi.

Le profil du terroriste se précise

Les déclarations des parents d'Abdoulazakk Anzorov, ce jeune Russe d'origine tchétchène qui a assassiné Samuel Paty vendredi à Conflans-Sainte-Honorine, aux enquêteurs permettent d'éclairer le profil du terroriste islamiste.

Selon les informations glanées par notre service police-justice, il apparaît que ses parents avaient noté un changement de comportement chez lui au printemps et à l'été dernier.

il avait alors cessé d'écouter de la musique, priait de plus en plus souvent, tenait des propos très durs à l'égard des femmes. Sur Twitter, où il était actif depuis l'été, il a publié 400 tweets en quelques semaines. Il y parlait des Talibans, de l'Afghanistan, y qualifiait la Chine de "pays de kuffars". Le compte Twitter avait été signalé à la plateforme Pharos en juillet.

L'ancien directeur du CCIF répond à Gérald Darmanin

Ce lundi matin, sur Europe 1, le ministre de l'Intérieur a souhaité la dissolution prochaine de plusieurs associations dont Barakacity et le Comité contre l'islamophobie en France (CCIF). Gérald Darmanin a estimé que cette dernière organisation était "manifestement impliquée" dans le drame car "dans la vidéo, le père y fait très clairement référence". Ce lundi soir, sur notre plateau, Marwan Muhamad, ancien directeur du CCIF, a répondu à Gérald Darmanin.

"Le CCIF n’a pas la moindre implication, que ce soit dans l’incitation à la violence contre Samuel Paty, dans la diffusion de la vidéo. L’auteur de la vidéo a saisi le CCIF et la personne au standard lui a conseillé de la retirer."

"Cibler des personnes non seulement est problématique, contre-productif et peut aboutir à des situations dramatiques."', a-t-il ajouté.

Emu, le recteur de la Grande mosquée de Paris dit ne "plus dormir" depuis l'assassinat

"Je ne dors plus, cette famille, cet enfant de 4 ans dont le père a été décapité. Cela a été fait au nom de ma religion, imaginez l’état dans lequel je peux être. C’est inadmissible, inacceptable", a encore déclaré Chems-Eddine Hafiz.

Financement étranger des mosquées en France: le recteur de la Grande mosquée prône le refus de l'argent venu du Golfe

Alors que les journalistes l'interrogeaient au sujet du financement étranger du culte musulman en France, Chems-Eddine Hafiz s'est dit "ouvert" aux revenus venus de pays dont les ressortissants sont nombreux en France, citant le Maroc et l'Algérie. Il a en revanche affirmé:

"Certains pays n’ont pas de diaspora, et je ne vois pas pourquoi ils s’intéresseraient au financement du culte musulman : le Qatar, l’Arabie saoudite."

"Nous sommes Français, nous devons accepter la satire", réaffirme avec force le recteur de la Grande mosquée de Paris

Au sortir de l'Elysée, où le président de la République a reçu ce lundi après-midi des responsables musulmans, Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande mosquée de Paris et vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), s'est arrêté devant les caméras:

"Nous sommes dans un pays de la satire, nous sommes Français, et nous devons accepter toutes les règles, même celles de la satire, même si ça nous embête, nous irrite, alors il ne faut pas les regarder point à la ligne."

"Oui, je suis favorable à l’élaboration d’une charte de la laïcité pour qu’on matraque que la laïcité est une valeur suprême", a-t-il également observé.

Une minute de silence au Parlement européen en hommage à Samuel Paty

Le Parlement européen a ouvert lundi sa séance plénière par une minute de silence en hommage au professeur décapité vendredi en France, le président de l'institution David Sassoli saluant le "combat" de l'éducation contre "la terreur".

"La terreur se combat par l'éducation, par l'enseignement, auquel Samuel Paty croyait (...) ce combat est quotidien, il est engagé par des millions d'enseignants qui mènent leur mission avec courage et détermination", a déclaré M. Sassoli, avant une minute de silence des quelques eurodéputés présents dans l'hémicycle à Bruxelles. Cette séance plénière est menée principalement par visioconférence en raison de la crise sanitaire.

L'hommage national se tiendra à la Sorbonne

Selon nos informations, l'hommage national, prévu mercredi soir, se tiendra à la Sorbonne à Paris en fin de journée ou début de soirée.

15 personnes en garde à vue

Quinze personnes sont encore en garde à vue, dont quatre collégiens, dans le cadre de l'enquête sur la mort de Samuel Paty.

Schiappa réunit mardi les patrons en France des réseaux sociaux et des plateformes

Les patrons France des réseaux sociaux et des plateformes sont convoqués mardi par la ministre déléguée à la citoyenneté, Marlène Schiappa, dans le cadre de la "lutte contre le cyber-islamisme", a annoncé lundi l'entourage de la ministre.

Cette réunion, qui débutera à 09h30, intervient après que les réseaux sociaux ont été critiqués pour avoir relayé les messages stigmatisant le professeur d'histoire, Samuel Paty, décapité vendredi en pleine rue à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines.

Seront présents, selon le ministère, les dirigeants France de Facebook, Twitter, Google (pour Youtube), Tiktok et Snapchat.

Darmanin annonce 330 créations d'emplois supplémentaires dans le renseignement en 2021

Le ministre de l'Intérieur Gérard Darmainin a annoncé lundi à l'Assemblée nationale la création de 330 emplois supplémentaires dans les services de renseignement dans le budget 2021.

Auditionné par la commission des Lois de l'Assemblée, saisie pour avis sur son budget, M. Darmanin a insisté sur l'effort consenti par l'Etat pour renforcer les services de renseignement.

Ainsi, depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, "1136 emplois" auront été créés dans ce secteur.

Jean Castex dénonce "un acte contre la République"

Depuis le congrès des Régions de France, le Premier ministre Jean Castex rend hommage à Samuel Paty, assassiné vendredi passé à Conflans-Sainte-Honorine.

"Je ne peux commencer ce discours sans évoquer la mémoire de Samuel Paty, dont l’assassinat barbare nous laisse dans un état de sidération collective. La mort par décapitation d’un prof d’histoire-géographie, assassiné pour le contenu d’un de ses cours, est un acte barbare, contre la vie, contre la République", a-t-il détaillé.

Que sont le CCIF et Baraka City, menacés de dissolution par Darmanin?

Le ministre de l’Intérieur souhaite leur dissolution, elles se défendent de "tout acte illégal". Les organisations Baraka City - une association humanitaire musulmane - et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) ont été expressément visées ce lundi matin sur Europe 1 par Gérald Darmanin.

Ce dernier a annoncé la dissolution à venir de plusieurs structures associatives "parce que nous avons un certain nombre d’éléments qui nous permettent de penser que ce sont des ennemis de la République". Que sont ces deux organismes dans le viseur du gouvernement?

"On vous demande pardon", assure Hassem Chalghoum

A la suite de son intervention, Hassem Chalghoumi a également rappelé l'importance des professeurs en France. "Pour nous vous êtes des prophètes, tellement on vous aime on vous confie nos enfants", a-t-il dit.

"On vous demande pardon car il a été décapité au nom de notre religion, je demande pardon à sa famille. On n’a pas peur, il ne faut pas avoir peur. Soyons fort", a-t-il ajouté.

De plus, le président de la conférence des imams de France a demandé une réponse claire du gouvernement.

"Ca fait 15 ans que je parle de ça, personne ne m’a cru. La manipulation islamiste est forte. On ne veut plus un discours victimaire, on veut un discours citoyen. Il faut que les parents donnent l’amour, ils parlent à leurs enfants, Si les parents ne le font pas il faut les sanctionner."

"Nous sommes Tous Samuel Faty", assure Hassem Chalghoumi

En déplacement ce lundi après-midi à Conflans-Sainte-Honorine, Hassem Chalghoumi, président de la conférence des imams de France, a tenu à montrer son soutien à la famille de l'enseignant assassiné. "Nous sommes Tous Samuel Faty", a-t-il assuré.

"Il faut être plus que fermes. C’est un martyr de la liberté, et l’assassin est un terroriste qui n’a rien à voir avec l’humanité. Il a été manipulé par des vidéos, des individus."

De plus, ce dernier a repris le terme de fatwa utilisé ce matin par Gérald Darmanin.

"Je Félicité le ministre de l’Intérieur, oui c’est une fatwa, il faut que nos instances comprennent que ce n’est pas qu’une menace de mort, c’est un discours de haine, de propagande islamiste, ils savent très bien jouer avec nos lois, avec nos systèmes pour éviter de tomber eux-mêmes."

Le terroriste avait contacté les auteurs des vidéos se plaignant de Samuel Paty pour se renseigner

Comme l'a appris BFMTV ce lundi après-midi, le terroriste responsable de la mort de Samuel Paty avait contacté le père de famille qui accusait l'enseignant dans une récente vidéo, ainsi qu'Abdelhakim Sefrioui, pour se renseigner sur ce qu'il s'était passé dans la classe plus tôt en octobre.

A l'heure actuelle, on ignore encore si ces derniers, qui ont été contactés via les réseaux sociaux, ont répondu au terroriste.

Emmanuel Macron reçoit les représentants du conseil français du Culte musulman à 16h

En compagnie du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, Emmanuel Macron doit recevoir ce lundi en fin d'après-midi, à l'Élysée, les représentants du conseil français du Culte musulman.

Des collégiens ont reçu de l'argent du terroriste

Trois jours après l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine qui a coûté la vie à Samuel Paty, de nombreuses questions relatives à la chronologie des faits se posent toujours. Dans le cadre de l'enquête ouverte par le Parquet national antiterroriste (PNAT), 11 personnes sont actuellement placées en garde à vue à la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine.

À son arrivée devant l'établissement scolaire, le tueur aurait proposé des sommes d'argent à plusieurs collégiens afin d'obtenir la localisation de l'enseignant. Selon une information initiale du Monde, depuis confirmée par BFMTV, l'un de ces mineurs est actuellement placé en garde à vue et aurait confirmé cette hypothèse.

Dans un second temps, les investigations se penchent également sur le voyage de l'assaillant depuis Evreux, sa ville de résidence, et la commune des Yvelines. Selon plusieurs sources, une partie de ce voyage a été réalisée en voiture. Or, l'homme de 18 ans ne possède pas le permis et un tiers, probablement un proche, l'a conduit sur une partie des 100 kilomètres qui séparent les deux villes. Cette personne est également entendue par les services de police.

Renaud Muselier dénonce un "assassinat ignoble et lâche"

En préambule du Congrès des Régions qui s'ouvre ce lundi à Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis, le président de la Région Sud a tenu à rendre hommage à Samuel Paty, trois jours après son assassinat.

"C'est un assassinat ignoble et lâche, qui a soulevé une immense émotion. Elle est à la hauteur des symboles de la république qui sont atteints. La liberté d’expression d’une part, école de la république d’autre part", a-t-il commencé.

Par la suite, et avant une minute de silence, ce dernier a également souligné l'importance de l'école Républicaine contre l'obscurantisme.

"L’école républicaine enseigne à nos enfants que la République est laïque. L'Etat n'exerce aucun pouvoir religieux et les Eglises n'exercent aucun pouvoir politique. Elle combat les fanatismes et lutte contre l’obscurantisme, elle construit des citoyens émancipés qui peuvent juger de toutes choses en libre conscience."

Le chef de l'Etat a reçu ce lundi matin la famille de Samuel Paty à l'Elysée

Selon nos informations, le Président de la République a reçu aujourd’hui à l’Elysée la famille de Samuel Paty. Il leur a exprimé ses sincères condoléances et leur a témoigné de son soutien dans cette période douloureuse. Ils ont notamment évoqué l’hommage national qui se tiendra mercredi, organisé en étroite coordination avec la famille.

BFMTV rend hommage à Samuel Paty

Ensemble défendons la liberté d'expression. BFMTV rend hommage à Samuel Paty et à toutes les victimes du terrorisme, dans une séquence rassemblant plusieurs caricatures de Charlie Hebdo.

"Les islamistes voudraient rétablir le délit de blasphème dans notre pays", dénonce Le Pen

"Avec le spectre d'exécutions extra-judiciaires, les islamistes voudraient rétablir le délit de blasphème dans notre pays. Par l'autocensure que la peur génère, nous assistons déjà à un rétablissement feutré du crime de blasphème, ce qui marque une première victoire de l'obscurantisme", a jugé Marine Le Pen lundi matin, au cours d'une conférence de presse depuis le siège du RN.

"Cette guerre contre l'islamisme, nous devons la mener vraiment. Nous allons la gagner, unis autour de nos valeurs", a conclu Marine Le Pen.

Marine Le Pen demande "la mise en oeuvre immédiate d'une commission d'enquête"

"Pour faire la lumière sur ces faits et sur les responsabilités, je demande la mise en oeuvre immédiate d'une commission d'enquête", a réclamé Marine Le Pen lundi matin au cours d'une conférence de presse à la suite de l'assassinat de Samuel Paty.

"La situation appelle une stratégie de reconquête", a poursuivi la présidente du Rassemblement national.

"La nation toute entière a été frappée", dit Marine Le Pen

Après s'être rendue à Conflans-Sainte-Honorine, Marine Le Pen a donné une conférence de presse ce lundi en fin de matinée, depuis le siège du parti du Rassemblement national (RN) à Nanterre.

"Vendredi, un professeur a été assassiné de manière atroce. [...] La nation toute entière a été frappée", a déclaré la présidente du RN.

"L'islamisme, cette idéologie criminelle tue désormais de manière régulière dans notre pays", a dénoncé la députée du Pas-de-Calais.

Au procès Charlie Hebdo, un hommage rendu au professeur décapité

Un hommage a été rendu lundi au procès des attentats de janvier 2015 à Samuel Paty, professeur décapité à Conflans-Sainte-Honorine, l'avocat de Charlie Hebdo estimant que ce dernier avait "eu raison" de montrer les caricatures de Mahomet à ses élèves.

La cour d'assises spéciale de Paris, où sont jugés 14 personnes accusées de soutien logistique aux auteurs des tueries de Charlie Hebdo, Montrouge et de l'Hyper Cacher, "tient à exprimer son émotion suite à l'assassinat", a déclaré le président Régis de Jorna.

"Ils s’en sont pris à tous les piliers que la IIIe République nous a légués, la liberté d’expression, la loi de 1881, les lois sur l’école de Jules Ferry, la loi sur la laïcité, ils s’en prennent à tout le monde, des juifs, des musulmans, des chrétiens, ils se sont les fanatiques islamistes, ils sont les ennemis des millions de musulmans de ce pays", a de son côté détaillé Me Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo.

Une marche blanche mardi à Conflans-Sainte-Honorine

Une marche blanche en hommage à Samuel Paty aura lieu mardi, à partir de 18h30, au départ du collège du Bois d'Aulne de Conflans-Sainte-Honorine, a annoncé à BFM Paris le maire de la commune, Laurent Brosse. Le cortège marchera jusqu'à la place de la Liberté.

Darmanin: "Une fatwa a été lancée" contre Samuel Paty

Toujours sur Europe 1, Gérald Darmanin a affirmé que le parent d'élève et le prédicateur en garde à vue ont "manifestement lancé une fatwa" contre Samuel Paty, après son cours au cours duquel il a montré des caricatures de Mahomet.

Darmanin souhaite la dissolution du CCIF et de BarakaCity

Invité d'Europe 1, Gérald Darmanin a annoncé que 51 structures associatives "verront un certain nombre de visites des services de l'État". "Plusieurs d'entre elles severront dissoudre en Conseil des ministres", a-t-il précisé.

Le ministre de l'Intérieur a notamment ciblé le CCIF, le Collectif contre l'islamophobie en France, et l'organisation Baraka City.

Des opérations de police sont en cours contre "des dizaines d'individus"

"Pas une minute de répit pour les ennemis de la République." C'est le message affiché par Gérald Darmanin ce matin sur Europe 1: le ministre de l'Intérieur a annoncé que des opérations de police sont en cours contre "des dizaines d'individus".

Marine Le Pen a fait une visite surprise au collège de Conflans-Sainte-Honorine

Marine Le Pen n'a pas participé aux hommages organisés ce dimanche un peu partout en France, mais elle s'est rendue ce matin devant le collège de Conflans-Sainte-Honorine où enseignait Samuel Paty.

"Je tenais à rendre hommage à cet enseignant qui a été assassiné dans des conditions absolument épouvantables par un fondamentaliste islamiste parce qu'il défendait la laïcité", a déclaré la présidente du Rassemblement national. Elle doit tenir un point presse à 11 heures.

Les hommages à Samuel Paty à la une de la presse

Les nombreux hommages à Samuel Paty organisés dimanche font ce matin la une de la presse un peu partout en France. De Libération au Figaro, en passant par Le Midi Libre, Le Bien public ou encore La Charente libre, voici quelques unes de ces couvertures, relayées par un journaliste du JDD.

L'académie de Versailles assure avoir soutenu Samuel Paty après son cours

"L'institution a toujours été en soutien total." C'est ce qu'a affirmé Jean-Michel Blanquer ce dimanche, démentant les messages publiés sur les réseaux sociaux qui suggérait que l'académie de Versailles s'apprêtait à "sanction" Samuel Paty pour avoir montré en cours des caricatures de Mahomet.

"À aucun moment, il n'a été dit, ni même sous-entendu, ni pensé que l'institution allait 'sévir' contre M. Paty", écrit l'académie dans un communiqué publié ce dimanche en fin de journée. "Le soutien de M. Paty, par sa hiérarchie, a été concret et constant dès le début et adapté aux différents épisodes qui se sont tenus au fil des jours à la suite de son cours du 5 octobre"

Une note des renseignements décrivait les tensions après le cours de Samuel Paty

BFMTV a eu accès à une note des renseignements datée du 12 octobre, qui revient sur un "incident en lien avec les principes de laïcité" au sein du collège où enseignait Samuel Paty. Cette note va retracer les faits jour après jour, avec le début des tensions le 5 octobre, date du cours du professeur sur la liberté de la presse, avec les caricatures de Mahomet.

Au lendemain de cette session, de premiers parents d'élèves réagissent puis, dès le 7, l'établissement est destinataire de courriels anonymes de protestation. Mais sur place, "la communication entre la direction et les familles a permis d'apaiser les tensions", conclut la note. Les explications de Mélanie Vecchio, journaliste au service police-justice de BFMTV.

"Adieu monsieur le professeur": un hommage à la guitare place de la République

Ce sont des images fortes: des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées ce dimanche partout en France en hommage à Samuel Paty, deux jours après son assassinat. À Paris, place de la République, un homme a entonné à la guitare la chanson d'Hugues Aufray, Adieu monsieur le professeur. Voici la séquence, filmée par un journaliste de Libération.

Les annonces de l'Élysée

Quelles seront les premières mesures de l'exécutif après l'assassinat de Samuel Paty? Réuni ce dimanche soir, le Conseil de défense a prévu le renforcement de la sécurité des établissements scolaires et de leur environnement pour la rentrée du 2 novembre, avec des mesures devant être arrêtées d'ici quinze jours.

Les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti, ont ensuite présenté "un plan d'action qui va se mettre en oeuvre dès le courant de la semaine et donnera lieu à des actions concrètes contre les structures, associations ou personnes proches des milieux radicalisés", qui propagent des appels à la haine pouvant encourager les attentats, a précisé la présidence.

Une liste d'associations feront l'objet de "mesures appropriées" après contrôles, en attendant le projet de loi contre l'islam radical qui doit étendre les motifs de dissolution d'associations.

Le conseil a également décidé d'agir immédiatement contre ceux qui ont soutenu l'attentat sur les réseaux sociaux. "Depuis vendredi (la plateforme de signalement) Pharos a identifié 80 messages qui soutiennent l'action de l'agresseur. Ils donneront lieu dès (lundi) à des procédures diligentées par la police ou la gendarmerie", comme des convocations ou des perquisitions à domicile, selon l'Elysée.

Macron promet des "actions concrètes" rapides

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'enquête autour de l'assassinat du professeur Samuel Paty, auquel plusieurs dizaines de milliers de personnes ont rendu hommage ce dimanche.

Emmanuel Macron et le gouvernement ont promis dans la soirée des réponses politiques "à court et moyen terme". "La peur va changer de camp" et "les islamistes ne doivent pas pouvoir dormir tranquilles dans notre pays", a martelé le président de la République, selon le compte-rendu de l'Élysée.

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