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Terrorisme

Bataclan: "Il n'y a pas eu d'ordre d'intervention" des militaires, selon le colonel Brulon

Des familles de victimes du Bataclan ont demandé à la justice d'ouvrir une enquête. En cause, la "non-intervention" de plusieurs militaires présentes sur les lieux de l'attentat du 13-Novembre. Benoît Brulon, porte-parole de l'opération Sentinelle, a expliqué ce vendredi, sur BFMTV, les missions qui leur ont été données.

"Ils sont intervenus de manière spontanée". Le colonel Brulon a détaillé ce vendredi sur BFMTV les missions qui ont été données aux soldats de l'opération Sentinelle le soir de l'attentat du 13-Novembre alors que leur "non-intervention" fait polémique. "Ils étaient présents aux côtés des forces de police et des forces de la sécurité intérieure, devant le Bataclan", a-t-il rapporté.

Selon lui, les militaires "sont venus se mettre à la disposition des policiers qui étaient présents". Ces policiers leur ont donné deux missions: "couvrir leurs actions face au passage Amelot dans lequel il y avait eu des tirs et la sortie d'un terroriste (…) et protéger, sécuriser la zone du Bataclan pour permettre l'intervention des forces de pompiers". Pour autant, malgré ces actions, les soldats de l'opération Sentinelle n'ont pas ouvert le feu.

"Il n'y a pas eu d'ordre d'intervention qui a été donné", s'est justifié Benoît Brulon. Le porte-parole a développé cette phrase, expliquant que "l'intervention dans un milieu clos avec des otages nécessite des compétences particulières et un entraînement particulier. C'est pour ça qu'elle est confiée à des forces spécialement entraînées".

Ju. B.