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Terrorisme

Attentats à Trèbes et Carcassonne: une nouvelle mise en examen

Cette personne a été mise en examen pour "non-dénonciation de crime terroriste".

Cette personne a été mise en examen pour "non-dénonciation de crime terroriste". - JACQUES DEMARTHON / AFP

Lundi, une personne liée au jihadiste de l'attentat de Trèbes a été mise en examen.

Une personne en lien avec le jihadiste qui avait tué quatre personnes, dont le gendarme Arnaud Beltrame, lors des attentats en mars de Trèbes et Carcassonne (Aude), a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Deux gardes à vue levées

Trois personnes appartenant à "l'environnement" de l'assaillant, Radouane Lakdim, tué lors de l'assaut des forces de l'ordre le 23 mars, avaient été interpellées lundi et mardi sur commission rogatoire du juge d'instruction en charge de l'enquête sur les attentats: deux d'entre elles avaient été arrêtées dans l'Aude et la troisième à Mayotte.

Deux de ces gardes à vue ont été levées, et la troisième personne a été mise en examen pour "non-dénonciation de crime terroriste", selon la source judiciaire.

En octobre, trois autres personnes présentées comme des membres de l'entourage du jihadiste avaient été mises en examen et incarcérées. Elles sont soupçonnées à divers degrés d'avoir apporté leur aide à Lakdim, alors petit délinquant de Carcassonne connu pour sa radicalisation islamiste.

Revendiqué par Daesh

Le 23 mars, Radouane Lakdim, 25 ans, avait volé une voiture à Carcassonne dont il avait abattu le passager et blessé le conducteur par balle.

Il avait ensuite tiré sur des policiers devant leur caserne, avant d'entrer dans un supermarché Super U à Trèbes où il avait tué un boucher, un client ainsi que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, qui s'était livré comme otage à la place d'une femme.

Ces attaques avaient été revendiquées par Daesh.

Le jihadiste avait été abattu par des gendarmes de l'antenne GIGN de Toulouse.

Fin mars, la compagne de Radouane Lakdim, Marine P., une jeune convertie à l'islam alors âgée de 16 ans, avait été mise en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placée en détention provisoire.

B.L. avec AFP