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Terrorisme

Attentat de Barcelone: trois hommes interpellés par la DGSI dans le sud de la France

Les interpellations ont eu lieu dans le Tarn et le Gard.

Les interpellations ont eu lieu dans le Tarn et le Gard. - AFP

Les trois individus, arrêtés dans le Gard et le Tarn, sont soupçonnés d'avoir été en contact avec des terroristes des attentats de Barcelone et Cambrils qui ont fait 16 morts.

Trois hommes ont été interpellés et placés en garde à vue en France ce mardi matin dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Barcelone qui s'est produit au mois d'août dernier. Selon nos informations, les individus, arrêtés par les hommes de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le Tarn et le Gard, sont soupçonnés d'avoir été en lien avec les auteurs des attaques qui ont fait 21 morts, dont cinq terroristes.

Ils ont été arrêtés dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le 31 janvier par le parquet antiterroriste de Paris pour les chefs de "tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".

Contacts téléphoniques avec l'un des logisticiens

Les trois hommes ont été contrôlés en juillet dernier, soit quelques semaines avant les attentats, en Catalogne en compagnie de l'un des mis en cause, Driss Oukabir. Ils ont également eu plusieurs contact téléphonique avec ce Marocain de 28 ans. Ce dernier, qui a reconnu avoir loué la camionnette qui a servi à foncer sur la foule sur les Ramblas, est actuellement détenu. Les enquêteurs cherchent à savoir si les trois suspects étaient au courant qu'une attaque se préparait.

Au lendemain des attentats qui ont frappé la capitale de la Catalogne, Barcelone, et une station balnéaire, Cambrils les 17 et 18 août 2017, le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste". C'est dans ce cadre que les enquêteurs ont pu confirmer qu'un véhicule utilisé par les terroristes à Cambrils se trouvait en région parisienne quelques jours avant les attaques, les 11 et 12 août.

J.C. avec Cécile Ollivier