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Attaque à Nice: Darmanin annonce un "renforcement de la sécurité fort" pour la Toussaint

Des policiers devant la basilique Notre-Dame de Nice

Des policiers devant la basilique Notre-Dame de Nice - AFP

Emmanuel Macron réunit ce vendredi un Conseil de défense, au lendemain de l'attentat jihadiste qui a fait trois morts dans l'église Notre-Dame de Nice (Alpes-Maritimes).

Le Drian met en garde les ressortissants à l'étranger

S'exprimant aux côtés de Gérald Darmanin à l'issue du Conseil de défense, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a mis en garde les ressortissants français à l'étranger: "La menace est partout", a-t-il averti.

Des forces de l'ordre mobilisées

Gérald Darmanin annonce par ailleurs que 3500 policiers et gendarmes mobiles ainsi que 3500 gendarmes réservistes seront mis à la disposition des préfets dans le cadre de la lutte contre le terrorisme à partir de lundi.

En outre, 120 policiers supplémentaires seront envoyés à Nice pour renforcer la sécurité, a également annoncé le ministre.

Renforcement de la sécurité "fort" pour la Toussaint

S'exprimant à l'issue du Conseil de défense, le ministre de l'Intérieur Gérard Darmanin annonce que le "renforcement de la sécurité sera fort pour les célébrations de la Toussaint.

Pour la rentrée scolaire lundi, les établissements scolaires "seront particulièrement protégés", précise Gérald Darmanin.

Emmanuel Macron convoque un Conseil de défense à 11h30

Emmanuel Macron convoque un conseil de défense à 11h30 au lendemain de l'attentat à Nice, a appris BFMTV de sources concordantes.

Marine Le Pen appelle à la dissolution de l'UOIF

Selon la présidente du RN, "il y a toute une série d'organisations dans notre pays, de structures sportives, de structures culturelles, associatives, qui sont tenues par des islamistes".

La députée du Pas-de-Calais appelle - comme à de nombreuses reprises - à la dissolution de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France, qui s'appelle désormais "Musulmans de France"). "Il faut saisir leurs biens ou leurs avoirs", juge-t-elle.

Selon Marine Le Pen, les mesures du gouvernement sont "en dessous"

Invitée de BFMTV et RMC, la présidente du Rassemblement national juge insuffisantes les mesures prises par l'exécutif pour lutter contre l'islamisme. Elles sont "en dessous" de ce qu'il faudrait mettre en œuvre, considère-t-elle. Et d'insister, comme elle le fait depuis l'assassinat de Samuel Paty, pour l'instauration d'une "législation de guerre" contre une "idéologie".

"Toutes les personnes (...) qui font la promotion de l'islamisme, (...) qui font du prosélytisme, (...) doivent être judiciarisés, expulsés s'ils sont étrangers", développe-t-elle.

Un homme suspecté d'avoir été en contact avec l'assaillant la veille de l'attaque a été interpellé

Un homme de 47 ans a été interpellé ce jeudi soir dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Nice, a appris BFMTV de source policière. Il est soupçonné d'avoir été en contact avec l'assaillant la veille de l'attaque.

Gérald Darmanin: "Nous sommes en guerre"

"Nous sommes en guerre", estime Gérald Darmanin ce vendredi matin, au lendemain de l'attentat de Nice. "En guerre face à un ennemi qui est à la fois un ennemi intérieur et un ennemi extérieur", a commenté le ministre de l'Intérieur sur RTL.

"Nous ne sommes pas en guerre contre une religion, mais contre une idéologie, l'idéologie islamiste", a-t-il poursuivi, avant de mettre en garde les Français: "Quand on est en guerre, on doit comprendre qu'il y a eu et qu'il y aura d'autres faits comme cet attentat ignoble."

"Le foot est secondaire": les footballeurs niçois ont rendu hommage aux victimes

Le match s'est déroulé dans une ambiance très particulière: Nice a remporté ce jeudi soir sa première victoire en Ligue Europa face à l'Hapoël Beer-Sheva (1-0). Mais par respect pour les victimes de l'attentat, les joueurs n'ont pas trop célébré leur but.

"C'était un contexte spécial, triste. On a bien sûr parlé entre nous. On avait déjà prévu de ne pas trop célébrer le but", a confié le défenseur Dante en conférence de presse. "Le foot passe après, même si c'est notre métier."

L'entraîneur des Aiglons, Patrick Vieira, a adressé ses "pensées sincères aux victimes. "Le football est évidemment secondaire ce soir, a-t-il écrit sur Twitter. Mais il nous tenait à cœur de jouer, et plus encore de gagner pour rendre hommage à notre ville, une fois de plus touchée par le drame."

"Nice, ville martyre"

"Nice, ville martyre", titre Nice-Matin, dont le logo s'affiche en noir et blanc, au lendemain de l'attentat dans la basilique de la ville. "On la devinait un brin angoissante, cette dernière journée avant reconfinement", écrit Denis Carreaux, directeur des rédactions du groupe, dans son éditorial. "On n'imaginait pas une seconde qu'elle verrait à nouveau Nice basculer dans l'horreur."

"Traumatisés à jamais par cette nuit du 14 juillet 2016 qu'ils aimeraient chasser de leur esprit, les Niçois sont une fois de plus confrontés à la barbarie", poursuit-il. "Depuis cinq ans, les attentats attribués ou revendiqués par la mouvance islamiste ont fait 263 morts en France, dont 89 à Nice qui paie un tribut particulièrement lourd."

Dans ce qu'il qualifie de "guerre" contre le terrorisme, Denis Carreaux appelle à "agir", "employer des mots qui heurteront peut-être", "nommer l'ennemi", "mettre en place des mesures d'exception". À l'image des élus locaux, Christian Estrosi et Éric Ciotti.

La une de "Nice Matin", le 30 octobre 2020, au lendemain de l'attentat commis dans une église de Nice (Alpes-Maritimes).
La une de "Nice Matin", le 30 octobre 2020, au lendemain de l'attentat commis dans une église de Nice (Alpes-Maritimes). © "Nice Matin"

Une Brésilienne figure parmi les victimes de l'attentat

Une Brésilienne figure parmi les trois personnes tuées au couteau ce jeudi à Nice, a annoncé le ministère brésilien des Affaires étrangères.

"Le gouvernement brésilien annonce, avec une grande affliction, que l'une des personnes tuées était une Brésilienne de 44 ans, mère de trois enfants, résidant en France", a indiqué le ministère dans un communiqué publié en soirée.

Le ministère, qui a déclaré à l'AFP ne pas être à ce stade en mesure de préciser si cette femme avait également la nationalité française, ajoute que "le gouvernement brésilien regrette et condamne avec force cet attentat atroce".

Un Conseil de défense organisé ce vendredi

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'enquête autour de l'attentat commis à l'église Notre-Dame de Nice (Alpes-Maritimes). Emmanuel Macron réunit ce vendredi un Conseil de défense au lendemain de cette attaque au couteau, qui a fait trois morts: deux femmes, une sexagénaire et une quadragénaire de nationalité brésilienne, et le sacristain de la basilique, un homme de 55 ans.

Le président de la République, qui s'est rapidement rendu sur place, a dénoncé une "attaque terroriste islamiste", a aussitôt annoncé un renforcement du plan de sécurité Vigipirate: le nombre de soldats patrouillant dans les rues passera de 3000 à 5000.

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