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Terrorisme

Attaque avortée à la Tour Eiffel: l'abolition du discernement établie par l'expertise psychiatrique

L'homme disait vouloir commettre un attentat au nom de Daesh. (Image d'illustration)

L'homme disait vouloir commettre un attentat au nom de Daesh. (Image d'illustration) - AFP

Le suspect, un jeune homme de 18 ans déjà suivi pour des troubles psychiatriques, a été placé dans un hôpital. Sa garde à vue a été levée lundi soir.

L'expertise psychiatrique de l'homme, qui a tenté de forcer un contrôle de sécurité à la Tour Eiffel samedi, a conclu à une abolition du discernement. Sa garde à vue a été levée lundi soir. Le jeune homme de 19 ans a été admis dans un hôpital psychiatrique où il avait déjà été précédemment interné, a précisé le parquet de Paris.

Une information judiciaire reste toutefois ouverte pour "tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique, en lien avec une entreprise terroriste". Cette procédure, confiée à des juges du pôle antiterroriste de Paris, doit permettre qu'une nouvelle expertise soit ordonnée, pour confirmer ou infirmer les premières conclusions de l’expert.

Permission de sortie

Samedi soir vers 23h30, l'homme, un Français né en Mauritanie, a été interpellé alors que, porteur d'un couteau, tentait de forcer un contrôle de sécurité en bas du monument parisien. Très rapidement, en garde à vue, il a expliqué vouloir commettre un attentat contre un militaire et qu'il était "en lien avec un membre du groupe jihadiste Etat islamique". Il avait déjà été condamné pour apologie du terrorisme et menaces de mort.

Le jeune homme était toutefois connu et suivi pour des troubles psychiatriques. Samedi soir, il bénéficiait d'ailleurs d'une permission de sortie alors qu'il était hospitalisé depuis plusieurs mois dans un service psychiatrique. Sa mesure d'hospitalisation avait été renouvelée le 27 juillet dernier.

Justine Chevalier avec Cécile Ollivier