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Police-Justice

Tentative d'attentat contre une banque en Corse: le parquet antiterroriste se saisit de l'enquête

Des policiers de la police judiciaire. (Image d'illustration)

Des policiers de la police judiciaire. (Image d'illustration) - Denis Charlet

Après une tentative d'attentat à Folelli, en Corse, le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête. Une agence bancaire était visée.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de l'enquête sur une tentative d'attentat contre une agence bancaire en décembre à Folelli (Haute-Corse), a-t-on appris lundi de sources judiciaires. Dans la nuit du 20 au 21 décembre, une agence du Crédit agricole à Folelli, sur la côte orientale de l'île, avait été légèrement endommagée par un incendie.

Deux bouteilles de gaz avaient été retrouvées par les enquêteurs sur les lieux et des tags portant la mention FLNC avaient été inscrits sur la façade, selon une source judiciaire. Une enquête pour "destruction par moyen dangereux" avait été initialement ouverte par le parquet de Bastia et confiée en co-saisine à la police judiciaire et à la section de recherches de la gendarmerie.

Retour de la lutte armée?

Après analyse, le Pnat s'est saisi de cette enquête désormais ouverte pour "tentative de destruction par moyen dangereux en relation avec une entreprise terroriste" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme", a précisé lundi à l'AFP une autre source judiciaire.

Le groupe indépendantiste clandestin FLNC avait menacé, le 3 septembre, d'un retour à la lutte armée en Corse si l'État poursuivait "sa politique de mépris". Le FLNC avait revendiqué une tentative d'attentat qui avait visé début septembre quatre bungalows appartenant à un continental près d'Ajaccio et qui fait l'objet d'une enquête du parquet antiterroriste.

Dans la nuit de samedi à dimanche, deux résidences secondaires appartenant à un Français et un Italien ont été endommagées par des charges explosives à Brando, commune du Cap Corse. Le Pnat ne s'est pas saisi, en l'état, des faits, a précisé la seconde source judiciaire.

A.A. avec AFP