Suicides : France Télécom mis en examen pour harcèlement moral
Il s'agit de la première mise en examen pour ce chef d'accusation d'une entreprise du Cac 40. "L'entreprise va enfin pouvoir se défendre deux ans après l'ouverture de l'enquête. France Télécom conteste avoir mis en place un système destiné à créer des souffrances chez ses salariés", a-t-elle déclaré.
Jeudi, l'ex-numéro deux Louis-Pierre Wenes et l'ancien directeur des ressources humaines Olivier Barberot ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire avec à la clé une caution de 75.000 euros. L'ancien patron du groupe de 2005 à 2010, Didier Lombard, avait été le premier à être mis en examen mercredi, le cautionnement ayant été fixé pour lui à 100.000 euros.
Le groupe, représenté par son secrétaire général Pierre Louette et les conseils de l'opérateur, a été entendu cet après-midi par le juge Pascal Gand au pôle de santé public du TGI de Paris.