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Police-Justice

Spanghero nomme un nouveau patron et promet des tests ADN

La société Spanghero, mise en cause dans le scandale de la viande de cheval étiquetée "boeuf", a annoncé jeudi la nomination d'un nouveau directeur général et promis des tests ADN réguliers sur les lots de viande qu'elle reçoit. /Photo prise le 15 février

La société Spanghero, mise en cause dans le scandale de la viande de cheval étiquetée "boeuf", a annoncé jeudi la nomination d'un nouveau directeur général et promis des tests ADN réguliers sur les lots de viande qu'elle reçoit. /Photo prise le 15 février - -

TOULOUSE (Reuters) - La société Spanghero, mise en cause dans le scandale de la viande de cheval étiquetée "boeuf", a annoncé jeudi la nomination...

TOULOUSE (Reuters) - La société Spanghero, mise en cause dans le scandale de la viande de cheval étiquetée "boeuf", a annoncé jeudi la nomination d'un nouveau directeur général et promis des tests ADN réguliers sur les lots de viande qu'elle reçoit.

L'entreprise de Castelnaudary (Aude), qui emploie environ 300 salariés, dit dans un communiqué qu'elle lancera en outre un audit interne pour "améliorer le système de contrôle qualité".

Démis de ses fonctions vendredi dernier, le directeur Jacques Poujol a été remplacé par Serge Renaudin, ajoute Spanghero, qui précise que ce dernier dispose de 30 ans d'expérience dans le secteur agroalimentaire.

Le mois dernier, l'entreprise Spanghero a été soupçonnée d'avoir écoulé 750 tonnes de viande équine après la découverte de cheval dans des plats cuisinés étiquetés "boeuf" dans plusieurs pays d'Europe.

La société a annoncé fin février l'abandon de son activité de négoce pour se recentrer sur les activités de découpe, de préparation de viande et de fabrication de produits à base de viande. La direction s'est défendue de toute tromperie délibérée dans cette affaire.

Par ailleurs, Spanghero a reconnu il y a dix jours détenir 57 tonnes de mouton congelé, interdites à la vente en raison du procédé utilisé pour détacher la viande de la carcasse. La société, filiale de la coopérative basque Lur Berri, a plaidé sa bonne foi et a assuré avoir été "trompée par son fournisseur".

Jean Décotte, édité par Gilles Trequesser