BFMTV
Police-Justice

Soupçonnée d'avoir tué ses deux filles dans le Finistère, une femme se suicide avant son procès

Les deux petites filles avaient été retrouvées sans vie au domicile de leur mère à Relecq-Kerhuon (Finistère), en juillet 2021.

Les deux petites filles avaient été retrouvées sans vie au domicile de leur mère à Relecq-Kerhuon (Finistère), en juillet 2021. - Google Street View

Cette femme de 37 ans s'est donné la mort le 24 novembre dernier. Elle devait comparaître aux assises du Finistère en mars 2024 pour le meurtre de ses filles de 4 et 6 ans il y a deux ans.

Elle devait comparaître devant les assises en 2024. Une femme qui avait avoué avoir tué ses deux filles en 2021 s'est donné la mort à la maison d'arrêt de Brest (Finistère) dans la nuit de jeudi à vendredi, soit quatre mois avant d'être jugée, nous confirme le parquet après une information de Ouest-France.

En effet, cette femme âgée de 37 ans devait comparaître au mois de mars de 2024, ajoute la procureure Camille Miansoni.

Le 21 juillet 2021, une femme contacte les secours, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa fille et de ses deux petites-filles. Lorsque les pompiers interviennent à l'endroit indiqué par l'appelante, dans un appartement du Relecq-Kerhuon, petite commune à une dizaine de kilomètres de Brest, une femme d'une trentaine d'années leur ouvre la porte avant de perdre connaissance.

Elle ne supportait pas la séparation avec son mari

Alors que cette dernière est prise en charge, les secours découvrent également les corps sans vie de deux petites filles, âgées de 4 et 6 ans, allongées sur un lit dans une des chambres du logement. Sans que ses jours ne soient en danger, la mère est hospitalisée. D'après les résultats de l'autopsie réalisée sur les corps de ses filles le lendemain, ces dernières sont mortes par noyade.

Placée en garde à vue après avoir repris connaissance, la mère des victimes, alors âgée de 35 ans, a avoué être à l'origine de la mort des fillettes, indiquant avoir d'abord tenté de les endormir en leur faisant ingurgiter un médicament. Quant au motif du passage à l'acte, la suspecte a déclaré ne pas avoir supporté que son mari souhaite divorcer et voulait disparaître en même temps que ses filles.

Alors qu'un procès se profilait, le suicide de la mise en cause en détention provisoire marque l'extinction de l'action publique: en l'absence d'autre mis en examen, un non-lieu devrait être rendu dans le dossier.

Elisa Fernandez