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Police-Justice

Somme: un pompier en garde à vue après la plainte pour viol et agression sexuelle d'une mineure

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Photo d'illustration - AFP

Le pompier mis en cause a été placé en garde à vue ce jeudi matin après une plainte pour "viol" et "agression sexuelle". Il avait déjà été impliqué dans une affaire de corruption de mineure en 2010.

Un pompier d'Abbeville, dans la Somme, chargé de formation auprès de jeunes sapeurs-pompiers, a été placé en garde à vue ce jeudi à la suite d'une plainte pour "viol" et "agression sexuelle" déposée par une mineure qu'il encadrait.

Garde à vue

"Un pompier est en garde à vue depuis mercredi après-midi", mis en cause pour "des faits à ce stade qualifiés de viol et agression sexuelle", après la plainte déposée par les parents d'une jeune femme de 16 ans qui était en formation dans sa caserne et qu'il encadrait, a indiqué à l'AFP le procureur d'Amiens, Alexandre De Bosschère, confirmant une information du Journal d'Abbeville et du Courrier Picard.

Le suspect a été placé en garde à vue ce matin après que les enquêteurs ont auditionné les camarades de la jeune fille. "Il est encore en garde-à-vue", possiblement pour 24 heures, et "la qualification finale des faits n'est pas connue à ce stade", a-t-il ajouté.

Au sein de sa caserne, le mis en cause est "adjoint à la formation, en charge de la formation de jeunes sapeur-pompiers" et selon la victime, les faits se seraient déroulés "au sein de la caserne, (...) la semaine dernière", a indiqué le procureur, sans donner plus de précisions à ce stade.

Affaire de corruption de mineure en 2010

Le pompier mis en cause avait déjà été inquiété en 2010 dans une affaire de corruption de mineure. Selon Le Courrier Picard, cette année-là une jeune fille de 17 ans, extérieure à la caserne, avait eu des relations sexuelles avec plusieurs pompiers de la caserne, dont trois avaient été poursuivis pour corruption de mineure.

Le pompier aujourd'hui accusé de viol dans cette nouvelle affaire n’avait alors pas été poursuivi pénalement, mais administrativement. Il avait été suspendu de ses fonctions pendant deux ans et avait finalement réintégré la caserne d’Abbeville. 

Ambre Lepoivre