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Police-Justice

Semi-liberté ordonnée pour Jean-Marc Rouillan, appel du parquet

Jean-Marc Rouillan, ancien leader présumé du groupe armé d'extrême gauche Action directe, s'est vu accorder mercredi un régime de semi-liberté, une mesure immédiatement suspendue par un appel du procureur. La cour d'appel de Paris devra trancher dans un d

Jean-Marc Rouillan, ancien leader présumé du groupe armé d'extrême gauche Action directe, s'est vu accorder mercredi un régime de semi-liberté, une mesure immédiatement suspendue par un appel du procureur. La cour d'appel de Paris devra trancher dans un d - -

Jean-Marc Rouillan, ancien leader présumé du groupe armé d'extrême gauche Action directe, s'est vu accorder mercredi un régime de semi-liberté.

Jean-Marc Rouillan, s'est vu accorder mercredi un régime de semi-liberté.
Cependant, cette mesure a été immédiatement suspendue par un appel du procureur. La cour d'appel de Paris devra trancher dans un délai prévisible de plusieurs mois.

La décision du tribunal d'application des peines prévoyait d'autoriser Jean-Marc Rouillan à sortir durant la journée à partir du 7 mars avec un bracelet électronique.

Jean-Marc Rouillan purge depuis 1987 des condamnations à perpétuité prononcées pour complicité des assassinats du PDG de Renault Georges Besse en 1986 et de l'ingénieur général de l'armement René Audran en 1985.

Il avait déjà bénéficié d'une semi-liberté entre décembre 2007 et octobre 2008 avant d'être renvoyé en détention en raison de propos à la presse relatifs aux faits ayant motivé sa condamnation, ce qui lui était interdit.

Jadis "ennemi public n°1", homme le plus recherché de France dans les années 1980, il avait été arrêté en février 1987 avec trois autres membres d'Action directe.

Tous les autres anciens membres du groupe, Nathalie Ménigon - qui a épousé Rouillan en détention - Georges Cipriani et Régis Schleicher ont purgé de longues peines de prison et bénéficient aujourd'hui de régimes de liberté surveillée.

Joëlle Aubron, atteinte d'une tumeur au cerveau, avait été pour sa part libérée le 16 juin 2004 avant de décéder le 1er mars 2006.

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser