BFMTV
Police-Justice

Seine-Saint-Denis: enquête ouverte après le décès d'un homme lors de son interpellation

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès d'un homme de 36 ans à la suite de son interpellation dans la nuit de jeudi à vendredi à Drancy, en Seine-Saint-Denis

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès d'un homme de 36 ans à la suite de son interpellation dans la nuit de jeudi à vendredi à Drancy, en Seine-Saint-Denis - VALERY HACHE, AFP/Archives

Selon les premiers éléments, la police a été appelée "par une femme qui indiquait que son ex-conjoint, alcoolisé, tentait de s'introduire à son domicile".

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès d'un homme de 36 ans à la suite de son interpellation dans la nuit de jeudi à vendredi à Drancy, en Seine-Saint-Denis, a indiqué le parquet de Bobigny. L'enquête a été confié à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Selon les premiers éléments, la police a été appelée "par une femme qui indiquait que son ex-conjoint, alcoolisé, tentait de s'introduire à son domicile", indique le parquet dans un communiqué. L'homme "tentait d'enfoncer la porte".

Un étranglement "pour maîtriser" l'individu

Sur place, "les trois fonctionnaires de police ont tenté d'interpeller l'homme qui se débattait. L'un d'eux a alors pratiqué un étranglement avec l'objectif de maîtriser le mis en cause". Il a sombré "rapidement dans l'inconscience", ajoute le parquet. Pris en charge par les secours, son "décès était néanmoins constaté à 2h30 en dépit d'un massage cardiaque".

L'homme connu pour violences conjugales

L'homme devait être convoqué à une audience fin mai "pour y répondre de faits de violences conjugales sur la personne de son ex-conjointe", indique le parquet. Il avait été placé sous contrôle judiciaire avec l'interdiction d'entrer en contact avec son ex-compagne ou de se présenter à son domicile.

Le parquet est "dans l'attente du rapport de l'autopsie" et "des investigations en cours à l'IGPN en vue de déterminer avec précision les circonstances du décès".

Cyrielle Cabot avec AFP