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Police-Justice

Seclin: l'homme soupçonné d'avoir tué l'ex-petit ami de sa fille mis en examen

La balance de la Justice (illustration)

La balance de la Justice (illustration) - LOIC VENANCE / AFP

Cet homme de 39 ans est suspecté d'avoir tiré sur la victime et un autre jeune homme qui l'accompagnait samedi matin, à Seclin, dans le Nord.

Un homme, soupçonné d'avoir tué samedi l'ex-petit ami de sa fille à Seclin (Nord), a été mis en examen lundi pour homicide, tandis que le père de la victime, interpellé pour des menaces contre la famille du suspect, a été condamné à de la prison avec sursis.

Le premier, âgé de 39 ans et sans casier judiciaire, avait été interpellé samedi pour avoir tué par balles un jeune homme de 25 ans, et blessé gravement un autre jeune de 21 ans qui accompagnait la victime. Il est également mis en examen pour violences volontaires.

Une plainte pour violences conjugales et viol

Le parquet a demandé son placement en détention provisoire et était vers 19H00 "en attente" de la décision du juge des libertés et de la détention, selon la procureure adjointe de Lille, Virginie Girard.

Cet homme "était victime depuis quelques semaines de comportements répétés de harcèlement" de la part de la victime, notamment des dégradations infligées à des véhicules lui appartenant, avait indiqué la magistrate dimanche. Le jeune homme décédé faisait l'objet d'une plainte déposée par la fille du mis en examen pour "violences conjugales et viol". La jeune fille vivait chez son père depuis un mois.

L'arme, qui a été retrouvée, un pistolet automatique, appartenait au mis en examen. Les deux jeunes hommes ont été touchés "a priori" alors qu'ils "escaladaient la clôture" du domicile du tireur présumé à Seclin, au sud de la métropole lilloise, avait-elle précisé.

Le père de la vivctime condamné pour des menaces de mort

Les pompiers avaient été appelés pour un accident impliquant une moto, mais avaient découvert sur place "une balle dans le thorax du conducteur", tandis que "le passager avait une balle dans le dos", selon la Direction Départementale de la sécurité publique.

"L'information judiciaire ouverte déterminera" les circonstances précises du drame, mais "il ressort de la procédure que ce n'est pas au moment de la course-poursuite que les coups de feu ont été tirés mais auparavant", a indiqué la procureure adjointe.

Egalement placé en garde à vue samedi, pour des menaces de mort à l'encontre de la famille du tireur présumé, le père du jeune homme décédé a été jugé lundi et condamné à trois mois de prison avec sursis probatoire. Ces menaces avaient été "proférées par téléphone" et "réitérées lors de la garde à vue", a précisé Virginie Girard.

Sur les réseaux sociaux, les proches du jeune homme décédé ont appelé à un rassemblement mercredi à 18H sur les lieux du drame.

B.R. avec AFP