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Police-Justice

Rixe mortelle d'Echirolles: un jeune de 18 ans mis en examen pour assassinat

11 personnes ont été écroués dans le cadre du double homicide contre deux jeunes d'Echirolles (Isère). Kévin et Sofiane avaient été poignardés à plusieurs reprises et roués de coups par une bande de jeunes.

11 personnes ont été écroués dans le cadre du double homicide contre deux jeunes d'Echirolles (Isère). Kévin et Sofiane avaient été poignardés à plusieurs reprises et roués de coups par une bande de jeunes. - -

Un adolescent de 18 ans a été mis en examen et écroué vendredi pour assassinat. Il est accusé d'avoir participé aux meurtres de 2 jeunes en septembre dernier, à Échirolles près de Grenoble. Cela porte à 11 le nombre de suspects écroués dans cette affaire.

Un jeune homme de 18 ans a été mis en examen pour assassinat et écroué vendredi dans l'enquête sur la rixe d'Echirolles (Isère), qui avait coûté la vie à deux jeunes d'un quartier, portant à 11 le nombre de suspects écroués dans cette affaire, a-t-on appris auprès du parquet de Grenoble.
Deux autres jeunes, l'un de 17 et l'autre d'une vingtaine d'années, ont été déférés vendredi après-midi devant un juge. Le mineur, entendu en tant que témoin assisté, a été remis en liberté dans la soirée. Le second était en cours d'audition devant le juge d'instruction, a ajouté le procureur de la République, Jean-Yves Coquillat.
Le jeune mis en examen pour assassinat, était déjà incarcéré pour une affaire de viol à la Maison d'arrêt de Varces (Isère).

9 personnes interpellées jeudi, 2 relâchées

Neuf personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue jeudi matin dans l'agglomération grenobloise dans le cadre d'une commission rogatoire des juges d'instruction. Deux d'entre elles ont été remises en liberté jeudi soir et quatre autres devaient l'être dans la soirée de vendredi, « faute de charges suffisantes prouvant qu'elles ont participé au double homicide ou parce qu'elles n'étaient pas présents lors de la rixe mortelle », a précisé Jean-Yves Coquillat.

Vidéosurveillance, ADN, analyses de portables

« Depuis le début de cette affaire particulièrement complexe, de nombreux interrogatoires ont été menés. Les caméras de vidéosurveillance, les empreintes ADN et l'analyse des téléphones portables nous ont permis de confirmer les premières mises en examen et d'avancer dans cette enquête », a souligné le magistrat. Dix personnes avaient déjà été mises en examen pour assassinat et placées en détention la semaine suivant cette agression.
Kevin et Sofiane, respectivement étudiant et éducateur du quartier d'Echirolles, étaient décédés après avoir reçu plusieurs coups de couteau lors d'une rixe avec des jeunes de la cité voisine de Grenoble, armés de manches de pioche, de bâtons et d'un marteau.

P.G avec AFP