Relaxe d'un automobiliste après un doigt d'honneur à des radars automatiques
Un automobiliste, poursuivi pour avoir fait un doigt d'honneur à deux radars automatiques en train de le flasher, a été relaxé ce mardi par le tribunal correctionnel de Roanne (Loire), a-t-on appris auprès de l'avocat du prévenu.
À l'audience, le 20 mars, la représentante du parquet avait requis de deux à quatre mois de prison ferme à l'encontre du quadragénaire, pour "outrage à une personne chargée d'une mission de service public".
Le prévenu avait nié les faits
Le parquet estimait en effet que cet habitant de Régny (Loire), flashé en mai 2015 sur la nationale 7 à Saint-Forgeux-Lespinasse (Loire) et à Bessay-sur-Allier (Allier), avait offensé par extension les fonctionnaires du Centre national de traitement des infractions routières (CNT), basé à Rennes. Le prévenu avait nié les faits, affirmant que son geste était adressé à sa passagère.
"L'outrage à une machine n'existe pas en droit donc l'outrage à une personne par extension n'existe pas non plus", a déclaré à l'avocat du prévenu, Me Jamel Mallem, qui avait plaidé la relaxe.