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Police-Justice

Quatre enfants, tombés dans une mare, entre la vie et la mort

Un drame impliquant un groupe de cinq enfants âgés de 4 à 10 ans.

Un drame impliquant un groupe de cinq enfants âgés de 4 à 10 ans. - -

Quatre enfants se trouvaient samedi après-midi entre la vie et la mort. Ils sont tombés dans une mare d'une zone industrielle de Saint-Ouen-l'Aumône dans le Val-d'Oise.

Quatre enfants âgés de 3 à 8 ans se trouvaient samedi entre la vie et la mort après être tombés dans un étang situé dans une zone industrielle de Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise) où ils étaient logés dans un hébergement social.

Un cinquième enfant, une fillette de 5 ans, également tombée à l'eau, est "hors de danger", selon police et pompiers. Transportée à l'hôpital de Pontoise, elle "se porte aussi bien que possible", a indiqué le préfet du Val-d'Oise Jean-Luc Névache, qui s'est rendu sur place.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a fait part de "son émotion et de sa tristesse face cette tragédie", a-t-il écrit dans un communiqué transmis à l'AFP. Manuel Valls "apporte son entier soutien aux jeunes victimes et à leurs familles" et a tenu à rendre "un hommage appuyé à tous les intervenants (...) qui ont porté secours à ces enfants en détresse".

"Pas de témoin direct"

Les quatre bambins de 3, 5 et 8 ans pour deux d'entre eux, ont été hospitalisés dans des établissements parisiens différents, a expliqué le préfet sur place. Les premières informations faisaient état d'un pronostic vital engagé pour trois des cinq enfants.

Selon les premiers éléments de l'enquête, un enfant serait d'abord tombé dans cette mare avant que les autres, se portant probablement à son secours, n'y plongent également, en fin d'après-midi, a indiqué une source policière.

"Nous n'avons pas de témoin direct de la scène, l'enquête ne fait que commencer", a précisé sur place le procureur de la République adjoint de Pontoise, Eric Maurel.

En fin d'après-midi, les secours ont été avertis que "cinq enfants de 3 à 8 ans se trouvent en difficulté dans une pièce d'eau dans une zone d'activité à côté d'un hôtel", a décrit le préfet, ajoutant que l'information avait été donnée par un employé de l'hôtel.

Cet hôtel accueillait les jeunes victimes, issues de trois familles différentes, au titre de l'aide sociale à l'enfance, selon le préfet. Dans les trois cas, il s'agit d'enfants de mères isolées, qui ont été prises en charge par une cellule psychologique.

E. M. avec AFP