BFMTV
Police-Justice

Procès du "tueur de l'Essonne": Yoni Palmier "reconnaît" pour la première fois les quatre meurtres

-

- - Image Archives AFP

Yoni Palmier, le "tueur de l'Essonne" a pour la première fois avoué les quatre assassinats pour lesquels il est jugé devant une cour d'appel de Paris.

Yoni Palmier, le "tueur de l'Essonne", a avoué pour la première fois être l'auteur des quatre assassinats commis entre novembre 2011 et février 2012 dont il est accusé, mardi à l'ouverture de son procès en appel à Paris.

"Je reconnais les faits. Je répondrai à vos questions dans la mesure du possible", a déclaré l'accusé, après le rappel par la présidente des faits dont il est accusé.

"Une part de responsabilité"

En première instance, celui qu'on avait aussi surnommé "le tueur à la moto" avait été condamné en avril 2015 à la plus lourde peine possible: la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans. La cour d'assises avait également jugé que s'il était toujours considéré comme dangereux en fin de peine, il pourrait être placé en "rétention de sûreté".

Lors de ce premier procès, Yoni Palmier, aujourd'hui âgé de 38 ans, avait seulement admis "une part de responsabilité" mais nié être l'auteur des coups de feu mortels, dans un seul des quatre meurtres pour lesquels il est jugé, celui d'une femme de 35 ans découverte en novembre 2011 dans un parking de Juvisy-sur-Orge tuée d'au moins sept balles.

Éléments accablants

Il avait en revanche affirmé n'avoir "rien à dire" sur les trois autres: celui d'un homme de 52 ans abattu d'une balle dans la nuque dans le même parking de Juvisy-sur-Orge le 22 février 2012, d'un ancien employé de banque âgé de 81 ans le 17 mars à six kilomètres de là, à Ris-Orangis, et d'une femme de 48 ans le 5 avril 2012 dans la commune toute proche de Grigny.

Malgré ces dénégations, les éléments de l'enquête l'accablaient. C'est en effet dans un box loué par lui qu'a été retrouvée la moto identifiée par les témoins. Et c'est Yoni Palmier lui-même qui a indiqué aux enquêteurs où trouver l'arme du crime, porteuse de son seul ADN.

G.D. avec AFP