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Police-Justice

Procès du Thalys: l'ex-militaire américain hospitalisé ne témoignera pas

Le président François Hollande remet la légion d'Honneur le 24 août 2015 à l'Elysée à Spencer Stone pour avoir désarmé un homme qui s'apprêtait à ouvrir le feu dans un train Thalys entre Amsterdam et Paris

Le président François Hollande remet la légion d'Honneur le 24 août 2015 à l'Elysée à Spencer Stone pour avoir désarmé un homme qui s'apprêtait à ouvrir le feu dans un train Thalys entre Amsterdam et Paris - KENZO TRIBOUILLARD, AFP/Archives

Brièvement hospitalisé, l'ancien militaire américain qui avait arrêté le tireur lors de l'attaque déjouée du Thalys en 2015 ne pourra pas témoigner lors du procès.

L'ex-militaire américain qui s'était jeté sur le tireur lors de l'attaque déjouée du Thalys en 2015, ne témoignera finalement pas au procès et rentre aux Etats-Unis après une brève hospitalisation à Paris, a-t-on appris dimanche auprès de son avocat, confirmant une information d'Europe 1.

Spencer Stone, ancien soldat de l'armée de l'air américaine, avait été hospitalisé à son arrivée à l'aéroport de Roissy mercredi après un malaise, avait indiqué jeudi Me Thibault de Montbrial.

L'homme hospitalisé après un malaise

Le 21 août 2015, Spencer Stone et deux amis américains avec qui il voyageait avaient maîtrisé, avec l'aide d'autres passagers, Ayoub El Khazzani, monté à bord du Thalys armé d'une kalachnikov et de près de trois cents munitions.

Les trois Américains avaient été célébrés en héros pour avoir évité un probable carnage à bord du train, quelques mois avant les attentats islamistes du 13-Novembre, et joué leur propre rôle dans un film de Clint Eastwood sorti en 2018, "le 15H17 pour Paris".

Ses amis d'enfance Anthony Sadler et Aleksander Skarlatos (lui aussi ex-militaire), ont témoigné respectivement jeudi et vendredi devant la cour qui juge Ayoub El Khazzani et ses trois co-accusés.

"On aurait dû mourir ce jour-là", a résumé devant la cour Aleksander Skarlatos, 28 ans, en décrivant comment ils étaient parvenus à maîtriser l'auteur de cette attaque, qui a "changé sa vie".

Jeanne Bulant avec AFP Journaliste BFMTV