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Police-Justice

Prison avec sursis pour avoir délaissé son enfant sur un parking

Un homme de 36 ans qui avait abandonné par une nuit glaciale sa fille de quatre ans sur un parking de Riquewihr (Haut-Rhin) pour aller danser, a été condamné jeudi à huit mois de prison avec sursis. /Photo d'archives/REUTERS

Un homme de 36 ans qui avait abandonné par une nuit glaciale sa fille de quatre ans sur un parking de Riquewihr (Haut-Rhin) pour aller danser, a été condamné jeudi à huit mois de prison avec sursis. /Photo d'archives/REUTERS - -

COLMAR, Haut-Rhin (Reuters) - Un homme de 36 ans qui avait abandonné par une nuit glaciale sa fille de quatre ans sur un parking de Riquewihr...

COLMAR, Haut-Rhin (Reuters) - Un homme de 36 ans qui avait abandonné par une nuit glaciale sa fille de quatre ans sur un parking de Riquewihr (Haut-Rhin) pour aller danser, a été condamné jeudi à huit mois de prison avec sursis.

Le tribunal correctionnel de Colmar a assorti la peine d'une mise à l'épreuve pendant trois ans et d'une obligation de soins.

La fillette, restée seule dans la voiture, avait été découverte par des passants, frigorifiée et en pleurs, le 27 novembre vers trois heures du matin.

Le prévenu est apparu défait à la barre où il a présenté ses "excuses" à sa fille, actuellement placée dans un foyer, et à ses parents. "J'ai tout faux, sauf que j'aime ma fille."

Son casier judiciaire mentionne deux condamnations, l'une, ancienne, pour usage de stupéfiants, l'autre en 2009 pour conduite en état d'ivresse.

L'homme, barman dans un centre de séjour hôtelier, avoue un problème avec l'alcool qu'il affirme soigner.

Déjà ivre, selon ses dires, quand il s'est rendu à la discothèque, il a admis avoir bu "trois ou quatre litre de bière dans la soirée".

Le procureur Anne Galliath-Senser a insisté sur le caractère "volontaire" du délaissement mais a requis une peine avec sursis dans le souci de "protéger" l'enfant et "d'aider" les parents, qui sont en instance de divorce.

Ces derniers ont rendez-vous dans l'après-midi chez le juge des affaires familiales qui pourrait confier à la mère, âgée de 21 ans, la garde de l'enfant, jusqu'ici provisoirement attribuée au père.

Patrick Genthon, avec Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse