BFMTV
Police-Justice

Prison avec sursis et amendes pour les postiers de Bègles

Huit des 13 postiers de Bègles (Gironde) poursuivis pour enlèvement et séquestration de cinq cadres de l'entreprise en 2005 ont été condamnés vendredi à des peines de trois mois de prison avec sursis. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé

Huit des 13 postiers de Bègles (Gironde) poursuivis pour enlèvement et séquestration de cinq cadres de l'entreprise en 2005 ont été condamnés vendredi à des peines de trois mois de prison avec sursis. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé - -

BORDEAUX (Reuters) - Huit des 13 postiers de Bègles (Gironde) poursuivis pour enlèvement et séquestration de cinq cadres de l'entreprise en 2005 ont...

BORDEAUX (Reuters) - Huit des 13 postiers de Bègles (Gironde) poursuivis pour enlèvement et séquestration de cinq cadres de l'entreprise en 2005 ont été condamnés vendredi à des peines de trois mois de prison avec sursis.

Parmi les cinq autres postiers jugés pour outrage à huissier, un a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 200 euros d'amende et un deuxième à 300 euros d'amende, a-t-on appris de source judiciaire. Les trois autres ont été relaxés.

Le ministère public avait requis le 5 novembre dernier devant le tribunal correctionnel des peines allant de 600 à 1.200 euros pour les faits d'enlèvement et séquestration et des amendes simples de 200 à 500 euros pour les faits d'outrage.

La constitution de partie civile de La Poste et sa demande de 440.000 euros de dommages et intérêts ont été déclarées irrecevables.

Les faits remontent au mois de mai 2005, lorsque La Poste a lancé son projet CQC (Cap Qualité Courrier) visant à moderniser le traitement du courrier par une restructuration prévoyant la création de plate-formes dans une vingtaine de grandes villes entraînant des suppressions d'emplois.

Le conflit social était tendu et des salariés ont retenu cinq cadres, dont le directeur du site, pour obtenir l'ouverture de négociations.

La préfecture a décidé de mettre fin à l'action le lendemain par l'intervention des policiers d'élite et le placement en garde à vue de neuf des syndicalistes.

Les treize syndicalistes ont été sanctionnés par la Poste par des mesures d'exclusion temporaire de 6 mois à deux ans et des mutations d'office ainsi que par le licenciement du seul agent contractuel.

Claude Canellas, édité par Yves Clarisse