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Police-Justice

Plainte contre Darmanin: la première vice-présidente de LR contredit Wauquiez

Gérald Darmanin le 29 novembre 2017

Gérald Darmanin le 29 novembre 2017 - Patrick KOVARIK / AFP

Virginie Calmels a annoncé ce mercredi qu'elle ne demandait pas la démission de Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol, au nom de la présomption d'innocence.

La première vice-présidente de LR Virginie Calmels a assuré mercredi 31 janvier qu'elle croyait "profondément à la présomption d'innocence", prenant ainsi ses distances avec les demandes émises par son parti de démission du ministre Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol.

"Je crois profondément à la présomption innocence, c'est important que dans notre République, la présomption d'innocence ne soit pas bafouée", a déclaré sur LCI la première adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux qui a rejoint Laurent Wauquiez au sein de la nouvelle équipe dirigeante de LR.

"Je laisse la justice travailler"

"Je considère que si les faits étaient avérés, ce serait d'une extrême gravité mais que proférer des allégations mensongères peut être aussi d'une extrême gravité", a souligné Virgine Calmels, rappelant "en l'occurrence" n'être "ni juge, ni procureur". "Je laisse la justice travailler", a-t-elle résumé.

Interrogée sur la position différente exprimée à deux reprises par son parti et Laurent Wauquiez, elle a répondu que "ce qui (avait) été mis en avant (...), c'est l'incohérence" d'un exécutif qui s'est séparé de ses ministres MoDem François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard, ainsi que du ministre LREM Richard Ferrand dès l'ouverture d'une enquête préliminaire.

Comme Virginie Calmels, plusieurs cadres de LR, dont des proches de Laurent Wauquiez, ne se sont pas associés à l'appel à la démission lancé lundi par les porte-parole du parti et confirmé mardi comme étant la position officielle de LR par des proches de son président.
M.P avec AFP